TRANSPORTS. --Apres l'A65, il n'y aura plus de projets autoroutiers dans la région. Pour Jean-Louis Carrere, c'est un objectif non négociable du futur schéma régional des infrastructures et des transports
Vers la fin du < tout routier >
:Lionel Niedzwiecki |
Définir les grandes orientations en matiere de transport de personnes et de marchandises afin de répondre aux enjeux de développement et de mobilité en Aquitaine a l'horizon 2020-2025. C'est l'objectif affiché par le Schéma régional des infrastructures, des transports et de l'intermodalité, le SRIT, que le Conseil régional a mis sur les rails l'été dernier.
Le 14 novembre, a Périgueux, Jean-Louis Carrere, le premier vice-président de la Région, en charge du dossier des transports et des infrastructures, donnait le coup d'envoi de six conférences territoriales. Cette phase d'écoute et de contributions s'est achevée le 6 décembre a Agen, apres s'etre développée a Mont-de-Marsan, Bordeaux, Bayonne et Pau.
Plan d'actions. < Nous avons jusqu'a mai pour élaborer le diagnostic et les enjeux du transport dans la région >, précise Jean-Louis Carrere. La deuxieme moitié de l'année sera consacrée a la définition du plan d'actions et enfin des schémas d'infrastructures et de transports.
Derriere cette procédure, qui peut sembler un peu complexe de prime abord, se joue ni plus ni moins que l'avenir des transports dans la région. Transports liés aux marchandises et aux personnes, transports individuels et collectifs, transports par route, par fer, par bateau ou encore par avion, déplacements internes, vers les régions limitrophes, sur l'ensemble du territoire national ou a l'international : tous les aspects seront balayés par le schéma. < L'ambition est grande >, souligne Jean-Louis Carrere.
La derniere autoroute. A Mont-de-Marsan, devant le président du Conseil général des Landes et les présidents des communautés d'agglomération de Mont-de-Marsan et Dax, Jean-Louis Carrere a précisé le cadre de la concertation mais aussi l'objectif non négociable. < Nous sommes évidemment ouverts a toutes les propositions, qui répondent aux exigences locales. Mais il y a un principe qui ne sera pas remis en cause : celui de la fin du tout routier. La construction de l'autoroute A65 entre Langon et Pau sera la derniere infrastructure de ce type dans la région. Elle répond a un besoin d'aménagement du territoire et de développement économique. Mais nous n'irons pas au-dela. Il faut maintenant promouvoir d'autres modes de transport, en particulier le ferroviaire. >
Un signal fort, qui risque pourtant de ne pas calmer l'ardeur des opposants a l'A65 qui continuent a réclamer l'abandon du projet au regard des conclusions du Grenelle de l'environnement.
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