SAINT-JUSTIN. --Vers 6 h 30, hier matin, un poids lourd a percuté une maison dans le bourg, en bordure de la D 933. Le chauffeur a été blessé, les habitants relogés
Un invité surprise
:Jean-François Renaut avec Jean-Marie Tinarrage |
C'est un drôle de réveil qu'a vécu hier matin la famille Narayanin, domiciliée dans le bourg de Saint-Justin.
Il était 6 h 30 quand un camion semi-remorque de la société Saint-Jean transports basée a Bon-Encontre (Lot-et-Garonne) a percuté leur maison située en bordure de la D 933 au niveau du virage qui part sur la route d'Agen et Marmande.
< Mon mari et mon fils étaient déja levés >, rapporte Marie Narayanin, < mais ma fille et moi étions encore au lit a l'étage. Nous avons entendu un grand bruit. On a tout de suite pensé a un accident sans imaginer que nous étions concernés. >
Le poids lourd s'étant encastré au niveau de la buanderie a proximité de la porte d'entrée, les habitants de la maison ont du sortir par le séjour.
Le chauffeur, Dominique Dartigolles, blessé aux membres inférieurs et choqué, a été rapidement secouru et transporté sur l'hôpital Layné a Mont-de-Marsan par les pompiers de Saint-Justin commandés par Jean-Jacques Lavigne.
Déja raccourcie d'un metre. La gendarmerie de Saint-Justin/Villeneuve aidée de l'escadron départemental de sécurité routiere a sécurisé les lieux, mettant en place une déviation le temps que le camion soit évacué.
Cet accident, qui aura donc provoqué plus de peur que de mal, fait râler le maire de Saint-Justin, Paul Lafargue. < Il passe entre 700 et 800 poids lourds tous les jours dans le village. C'est pour ça que nous avons demandé, pour l'heure sans succes, que leur vitesse soit limitée a 30 km/h durant la traversée de la commune. > Aujourd'hui, c'est 50 km/h pour tous. Sur ce cas précis, il semble que la vitesse ne soit pas en cause mais que le chauffeur se soit endormi.
Lors de l'aménagement du bourg, la maison percutée hier (propriété de la commune) avait été réduite d'un metre environ. Le maire, qui ne se représentera pas, souhaite désormais qu'un talus soit créé afin d'éviter des récidives de ce genre.
La famille Narayanin a été relogée, aux frais de la commune, dans un gîte a Betbezer-d'Armagnac. Il est probable qu'elle y reste plusieurs mois. Le maire explique : < Un maçon est passé aujourd'hui (hier, ndlr), j'attends son devis. Mais il faudra attendre les expertises, ce qui peut prendre beaucoup de temps. >
La famille Narayanin n'est pas sure de vouloir retourner vivre dans cette maison ou elle a emménagé en novembre dernier.