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Saint Justin et l'A65 : Le concessionnaire respire

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AUTOROUTE LANGON-PAU. --Le Conseil d'État a rejeté hier les recours formés par plusieurs associations opposées à la concession et à la construction de l'A 65.

:Jean-Pierre Deroudille .

Le Conseil d'État a annoncé hier qu'il avait rejeté les recours formés par plusieurs associations contre la concession et la construction de l'autoroute A 65 Langon-Pau. Après l'avis favorable rendu la veille par le comité permanent du Conseil national de protection de la nature (CNPN), tous les feux passent désormais au vert pour la nouvelle autoroute. Olivier de Guinaumont, directeur du concessionnaire A'liénor, s'explique après ces deux récentes décisions.

« Sud Ouest ». Après l'avis positif de la CNPN et le rejet des recours contre l'A 65, êtes-vous soulagé ?
Olivier de Guinaumont. Je suis très satisfait de la décision du Conseil national de protection de la nature, que j'interprète comme la reconnaissance de la qualité de notre travail. Quant aux décisions des magistrats du Conseil d'État, elles sont en parfaite cohérence avec les conclusions du commissaire du gouvernement, qui a confirmé la légalité des actes administratifs pris pas l'État avant la signature du contrat de concession.

Depuis le 19 mars, aviez-vous fait des concessions supplémentaires sur le volet environnement du dossier ?
Nous avons beaucoup travaillé sur la crédibilité des mesures et la garantie de leur mise en oeuvre qui faisaient partie des remarques fortes du comité. Nous nous sommes également placés dans un cadre beaucoup plus large que la réglementation. C'est ainsi que nous avons réfléchi avec les services de l'État au rôle que devaient assumer les constructeurs d'une grande infrastructure vis-à-vis des enjeux de la biodiversité. À ce titre-là, nous sommes convenus de nous impliquer fortement dans les plans de restauration des espèces dont nous allons reconstituer l'habitat, aussi bien pour le vison d'Europe, la loutre, la chauve-souris, le capricorne, que l'adet des laîches, l'écrevisse à pattes blanches ou la cistude.

On vous soupçonne souvent de vouloir faire jouer la clause de déchéance de la concession si celle-ci ne se révélait pas assez rentable pour vous...
Le concessionnaire ne peut pas provoquer la déchéance. C'est le concédant, en l'occurrence l'État, qui en a seul le pouvoir, si le concessionnaire ne fait pas face à ses obligations. Nous avons deux actionnaires, Eiffage et Sanef, deux industriels importants qui ont mis le plus grand soin à s'assurer de la solidité du modèle économique de cette autoroute. C'était aussi un des critères importants de l'État dans l'attribution de cette concession. Nous nous sommes donc attachés à trouver un modèle économique capable de supporter des conditions notablement dégradées en termes de trafic ou de coût de l'énergie. C'est sur cette base que les banques se sont accordées pour prêter 935 millions d'euros à A'liénor, l'investissement total étant de 1,16 milliard d'euros, dont 20 % sont constitués par des fonds propres apportés par les actionnaires.

« Ce sera la première autoroute qui intégrera dès sa conception les conclusions du Grenelle de l'environnement »

Si l'État provoquait la déchéance, l'effet immédiat pour les actionnaires serait la perte totale de ces fonds propres. Je peux vous assurer que nous avons tout fait pour ne pas en arriver là ! De plus, si l'État provoquait la déchéance, il aurait fait en sorte de réattribuer auparavant le marché de concession pour en financer le coût.

Vous sentez-vous soutenus par les responsables politiques et par la population de la région ?
Nous sommes souvent assimilés à un aménageur, ce que nous ne sommes pas. Cette infrastructure a été décidée et voulue par une région et ses élus. À ce titre, nous avons leur soutien, y compris celui des maires des communes traversées qui sont très favorables à l'arrivée de cette autoroute, même si nous avons eu des discussions prolongées sur les tracés. Au niveau de la population, ceux qui sont contre s'expriment plus facilement que ceux qui sont pour, mais nous avons conduit une vingtaine de réunions publiques au contact des riverains qui nous ont exprimé leur soutien, mais aussi leurs craintes. Nous avons donc complété nos réponses, notamment à propos des nuisances sonores.

Avez-vous noté un changement d'attitude des pouvoirs publics et de la population depuis le Grenelle de l'environnement ?
Le niveau auquel le Grenelle a porté les exigences en matière environnementale nous a amenés à repenser considérablement l'infrastructure. C'est ce que nous avons fait avec l'aide de l'État et du CNPN, de façon à dépasser largement nos obligations réglementaires et légales, en cohérence avec l'action des Conseils généraux. Au final, ce sera la première autoroute qui intégrera dès sa conception les conclusions du Grenelle.

Tout cela a pris beaucoup de temps par rapport au planning qui était fixé pour la mise en service prévue en 2010.
Le temps n'a pas été perdu parce que le dossier a été notablement amélioré. Mais cela a modifié considérablement le calendrier. Le premier passage en CNPN était fixé en décembre et nous attendions les autorisations en début d'année 2008. Ces démarches d'amélioration ont pris cinq mois, et nous devons travailler à les rattraper. Les autorisations doivent désormais être données très rapidement pour ne pas compromettre les opérations de terrassement qui étaient prévues en avril dernier et que nous devons absolument mener pendant l'été. Pour les coûts, nous estimons à 90 millions d'euros les ouvrages supplémentaires à créer, auxquels il faut ajouter 25 M? pour les mesures de compensation sur les 1 372 hectares auxquels nous nous sommes engagés, et enfin 5 M? d'études supplémentaires. Nous devrons donc en discuter avec l'État qui les a demandés pour que nous réglions tout ça.

 

Sud Ouest du 22 mai 2008 Actualité de l'A65 :

A65 Le concessionnaire respire

 

Interview de Olivier de Guinaumont ...

« Ce sera la première autoroute qui intégrera dès sa conception les conclusions du Grenelle de l'environnement »

C'est la chose principale à retenir de ce combat de David contre l'état Goliath : La reconnaissance du grenelle de l'environement.

L'A65 sera donc la première portion d'autoroute française à intégrer la planète et ce combat la est bel et bien gagné.

Voir aussi le diaporama A65

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