PAYS GRENADOIS. Visite sur le chantier à Pujo le plan
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Les délégués communautaires accompagnés de leurs proches collaborateurs ne se sont pas fait prier très longtemps pour visiter le chantier de l'A65 et plus particulièrement le TOARC 3 et 4. |
Le circuit de 17 km proposé sur le territoire du Pays grenadois s'étalait entre les communes de Cazères-sur-l'Adour en passant par Le Vignau, Maurrin et Lussagnet. Accueillis par M. Lamy de la société A'liénor et directeur de la section centre, et par Marion Gy, assistante de communication, le périple fut riche d'enseignements et la curiosité satisfaite. Il est vrai que l'étonnement devant autant de mètres cubes de terre arrachés au décor de la mémoire était à son comble avec leurs nouveaux positionnements dans l'espace et les ouvrages surélevés permettant le passage des eaux de ruissellement, utiles à la protection de la faune et de la flore.
Curiosité satisfaite
Ce chantier hors du commun dans la traversée des Landes, long de 150 km de Langon à Pau, avec une emprise foncière de 1 600 ha, aura mobilisé durant l'été écoulé plus de 2 000 personnes et quelque 639 engins pour une livraison totale espérée courant premier trimestre 2011.
Lors de la pause pédagogique et photo souvenir sous le pont de 122 mètres et de plus de 500 tonnes, sis sur la commune de Pujo-le-Plan, les visiteurs apprenaient encore que l'A 65 était la première autoroute post-Grenelle de l'environnement, représentant pour l'investisseur privé 1,2 milliard d'euros dont 15 % dédiés à l'environnement et à des rétablissements de corridors écologiques.
Plus tard, chaque participant pourra dire « j'ai foulé le sol du chantier. J'ai vu le squelette de l'autoroute de très près. » Ce fut vraiment une matinée riche d'enseignements.
Extrait du journal le sud Ouest 24.12.09 Auteur : Gérard Cléry |
 Actualité de l'A65 :
Pujo le Plan l'A65 en détail
Premier autoroute post grenelle, dernier Autouroute avant la crise. Qu'en sera t'il demain ? Aurons nous encore la capacité à décider de construire des autoroutes 15% plus chères pour respecter des normes de protection de la nature et des espèces.
Je le souhaite, j'ose même espèrer que l'A65 continuera à être visitée par dessous les ponts pour ainsi montrer aux générations futures qu'il y a moyen de concillier avec la nature.
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