Derniers articles

Avril 2011

Dossiers A65   LGV

Dossier photovoltaïque

Plus 4,4% au 1er janvier

Prix du gaz retoqué

La précarité énergétique

EDF pannes d'électricité

Chères énergies renouvelables

EDF éclipse ou zénith

Nouvelles hausses EDF

Le solaire au lycée

Le solaire en péril

la grogne monte

Le photovoltaïque à l'arret

Le photovoltaïsme écarté par le Conseil Municipal

Les Landes sous le soleil

Facture en hausse de 6% en 6 mois

Photovoltaïque qui va payer ?

Coup de froid

500.000 Euros

4% d'augmentation

La salle Dorgambide fait sa mue

la course contre la montre

La station de Losse fait des petits

Les économies sur le toit

Coupure de courant

Visite de la ferme

560€ par foyer et par an

Bémol sur le solaire

Toit solaire visite guidée

Coup de solaire sur les Landes

La plus grande ferme solaire europenne

Retoquer - Salle des sports

Photovoltaïque à gogo

EDF démarchages douteux

Dossier A65

L'après A65

On a attendu 40 ans la Pau-Bordeaux

Miracle à Pouydesseaux

L'autoroute Bordeaux-Pau

l'agglo ou le piémont

Olivier de Guinaumont

Contre la mise à péage

Naissance sur l'A65

La future route Pau-Oloron

A65 pas de cadeaux

Coopération intercommunale

Cinq accidents en 24 h

Camion renversé et route bloquée

L'A65 coupée

33 mois de travaux

A65 La bataille sans fin

Un accord foncier

A propos du Béarn

L'autoroute A65 a été fermée

Rentabilité A65

Accident sur l'A65

Pause dans les travaux

Le débat relancé

Partenariat avec les chasseurs

Stop à la polémique

Réductions de vitesse

Réductions de tarif

RN10 Péage pour les landais

Le plein d'espoir

A65 Aire sur Adour SUD

A65 Baisse de tarif

Après l'A65, le dossier des LGV

Le barreau du Caloy

Tarifs au 01 février 2011

RN10 à Péage

Un pont sur la rocade

C'était avant l'A65

A65 Interdiction

l'A65 Tarifs du péage

l'A65 pas le 14 décembre

Téléthon sur l'A65

Liaison A65-A89

Retard à l'allumage A65

J-30 Ouverture A65

Du nouveau au Caloy

Sur la route de l'emploi

Le Fil D'aliénor N°8

Bostens, lot de consolation

L'A65 sur les cartes

l'A65 conduit à Compostelle

Enquête A65

A65 Ouverture le 14

Saint Justin et le photovoltaïque Coup de solaire sur le Sud-Ouest

Alors que le numéro un mondial des panneaux va investir en Gironde, les projets de fermes solaires pullulent dans la région.

 

0,98 dollar par watt : l'américain First Solar, 4e producteur mondial de cellules solaires en 2008, a annoncé cette semaine avoir réussi à passer sous la barre de 1 dollar par watt, un objectif convoité par l'industrie solaire depuis 20 ans.

La région abrite déjà à Losse (Landes) ce qui sera la plus grande installation photovoltaïque de France. Et la plus grosse usine française de panneaux va être construite à Blanquefort (Gironde) par l'américain First Solar, numéro un mondial de la spécialité.

Le chantier devrait débuter en septembre 2010, la production en 2012. Le contrat-cadre de cette opération a été signé hier entre le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Espace rural, Michel Mercier, les collectivités locales qui apportent leur contribution et le président de First Solar, Bruce Sohn. Ces deux opérations témoignent de l'ampleur de la fièvre solaire qui se manifeste dans l'Hexagone, et notamment en Aquitaine.

Incitations juteuses

Plus encore que l'éolien, le photovoltaïque était longtemps resté en France dans une situation de marginalité absolue, du fait de son coût et de la prépondérance du nucléaire. Mais la conférence de Kyoto, les directives européennes, les baisses de coûts progressives et le Grenelle de l'environnement ont changé la donne. Le ministre de l'Écologie, Jean-Louis Borloo, a fixé pour objectif en 2020 un potentiel installé de 5 400 mégawatts, soit moins que la somme des puissances installées des centrales nucléaires de Golfech et de Braud-et-Saint-Louis, mais infiniment plus que les quelques dizaines de mégawatts aujourd'hui en service.

Comme les panneaux produisent pendant 25 ans garantis, et sans frais additionnels, cela correspondrait à 2500 kwh x 25 soit  62.500 kWh pour 5.000 euros. Soit 16 centimes par kWh. Quasiment le prix que vous payez chez EDF (11 centimes actuellement).

Une moitié ou plus de ce potentiel pourrait provenir des modules installés sur les toitures des maisons et des locaux professionnels (hangars agricoles, parkings), bénéficiant à ce jour au moins d'incitations juteuses (prix de rachat garanti sur vingt ans, crédit d'impôt, etc.). Mais une bonne partie de ce courant solaire devrait être fournie par des « fermes » regroupant des panneaux au sol.

Dans cette perspective, la forêt des Landes de Gascogne fait l'objet d'une sollicitude nourrie. Car si elle n'est pas la zone la plus chaude de France, elle n'est pas non plus la plus froide. Surtout, l'espace y est vaste et peu cher. Et, après les ravages de la tempête Klaus, le photovoltaïque apparaît, à tort ou à raison, comme une bouée de sauvetage.

Le massif a donc été prospecté en long et large par des opérateurs divers. Le plus puissant d'entre eux est EDF Énergies nouvelles. La filiale du géant français se taille la part du lion dans les projets aujourd'hui en cours de réalisation (Losse) ou de gestation (Saint-Symphorien, Cestas, etc.). La Compagnie du Vent, filiale de GDF-Suez, fait aussi partie des visiteurs du massif, au même titre que de plus petites entreprises comme Eosol ou Solarezo.

Dans ce domaine, la discrétion est souvent de mise : parfois placés en concurrence, les communes et les propriétaires n'ont pas forcément envie de voir partir la poule aux oeufs d'or (les locations de surfaces) chez le voisin. « Le photovoltaïque est parfois devenu une obsession », constate Philippe Sartre, maire de Garein (Landes) et président de la commission urbanisme du Parc naturel des Landes de Gascogne, qui s'efforce de faire respecter le très riche patrimoine environnemental du massif.

La fièvre qui a frappé la région était sans doute d'autant plus forte que le paysage institutionnel et économique était plutôt favorable aux porteurs de projet. D'une part, EDF s'est engagée à racheter l'électricité produite sur une durée de vingt ans pour les opérations démarrant en ce moment ; d'autre part, le cadre juridique était moins contraignant qu'il n'est en train de le devenir, même si le Code forestier imposait déjà de replanter dans la région ou ailleurs l'équivalent des surfaces déboisées.

L'État vigilant

Mais les choses changent, du fait de la publication d'un décret très récent et de l'attention croissante apportée à ces dossiers par la puissance publique. Désormais, une enquête publique est nécessaire. Et les services de l'État, auquel il incombe de délivrer les permis, affichent leur volonté de préserver le caractère sylvicole et agricole du massif et de ses pourtours, en privilégiant les projets installés sur des terrains déjà « artificialisés » (friches industrielles et commerciales, sols pollués, exemple. Elf-Total à Laquy).

Cette position risque de ne pas faire bondir de joie certains opérateurs du solaire, pour lesquels l'installation de quelques milliers d'hectares dans un massif qui en compte 1 million suffirait à atteindre une part significative des objectifs de la France dans ce domaine. Sur le plan juridique, le front photovoltaïque pourrait bien se réchauffer.

Extrait du SudOuest du 22 décembre 2009 Auteur : Bernard Broustet
Mail to  b.broustet@sudouest.com

 

La plus grosse usine française de panneaux va être construite à Blanquefort (Gironde) par l'américain First Solar, numéro un mondial de la spécialité sur le site de l'ancienne usine Ford (boîtes de vitesses)Actualité  :

Coup de solaire sur le Sud-Ouest

0,98 dollar par watt First Solar a annoncé cette semaine avoir réussi à passer sous la barre de 1 dollar par watt, un objectif convoité par l'industrie solaire depuis 20 ans.

0,98 dollar par watt : l'américain First Solar, 4e producteur mondial de cellules solaires en 2008, a annoncé avoir réussi à passer sous la barre de 1 dollar par watt, un objectif convoité par l'industrie solaire depuis 20 ans.

Le groupe, qui fait produire l'essentiel de ses cellules à couche minces en Malaisie, a réduit ce coût du tiers par rapport aux 3 dollars par watt de 2004 et assure pouvoir descendre 65 à 75 cents par watt en 2012, selon le PDG Mike Ahearn.

Fort d'une capacité de production qui a atteint 500 MW par an fin 2008, il vise une capacité doublée à 1 GW en 2009, le niveau déjà atteint par ses rivaux Suntech et Q-Cells.

A 0,98 dollar par watt, le prix de l'électricité solaire s'approche de celui des énergies fossiles. Voici le calcul :

Imaginons une installation solaire classique en France : sur un toit de maison, 25 m2 de panneaux solaires, soit 2,5 kw. En moyenne en France (ensoleillement de 1.000 heures par an), ils fourniront environ 2.500 kWh par an, (de quoi alimenter la maison en électricité hors chauffage).

Avec un panneau à 1 dollar (disons 1 euro) par watt, le cout d'installation d'une telle installation (généralement le double du coût des panneaux) serait de 10.000 euros (contre 25.000 euros actuellement).

Comme les panneaux produisent pendant 25 ans garantis, et sans frais additionnels, cela correspondrait à 2500 kwh x 25 soit  62.500 kWh pour 5.000 euros. Soit 16 centimes par kWh. Quasiment 150% du prix que vous payez chez EDF (base 11 centimes actuellement). CQFD

article Extrait de GreenUnivers.com

Coup de soleil sur le coût du solaire

Réchauffement climatique dans les relations entre l'état EDF et les porteurs de projets. Il apparaissait comme évident qu'EDF ne paierait pas cinq fois plus cher le solaire que le nucléaire.

Donc pour mettre un frein immédiat à la course aux dépenses inconsidérées d'EDF dans des contrats à pertes l'état veut passer par des autorisations ...

Après le flop de Copenhague, l'absence de décision et d'objectif chiffré va mettre un arrêt supplémentaire à tout ces projets. Il va bien falloir que les entreprises arrêtent de se servir des deniers publics pour être rentables.

Après les cadeaux fiscaux, le renflouement des banques, le doublement du salaire du directeur d'EDF, la suppression de la taxe professionnelle, les allégements de charges dans le transport par la route : il n'est pas nécessaire d'être comptable pour comprendre que les caisses sont vides.

Si l'état continue de payer cinq fois plus cher l'électricité photovoltaïque en privant les communes des recettes des installations éoliennes c'est la faillite ou la banqueroute qui nous attend.

Partager

Ecrire au webmasterEcrire au webmaster

Ecrire un commentaire a publier ici à cet article

Fonctionnalité bloquée par préférence cookies

compteur de visites
Saint-Justin© 2007 • Charte de bonne conduite• Mise à jour le 24.12.2009

Saint- Justin - Coup de solaire sur le Sud-Ouest