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Saint Justin et l'A65 : A vous de saisir cette opportunité

OLIVIER DE GUINAUMONT. Alors que l'A65 devient chaque jour réalité dans le paysage landais, point d'étape avec le président d'A'liénor, maître d'ouvrage de la future autoroute

 

À l'heure actuelle, je peux dire que l'A 65 ouvrira dans le premier trimestre de l'année 2011. On devrait pouvoir être plus précis au printemps, ou cet été. Nous sommes en effet en retard par rapport au calendrier initial. <br>« On est venu pour faire quelque chose, on essaie de le faire bien. » (photo guillaume bonnaud)

Un midi de décembre, dans un restaurant d'Aire-sur-l'Adour, centre névralgique de l'A 65 dans les Landes. À 42 ans, le patron d'A'liénor semble manier la communication avec prudence et réserve. Mais finit par dresser avec justesse son état des lieux

« Sud Ouest ». À ce jour, le calendrier des travaux est-il pour vous respecté ?

Olivier de Guinaumon.

À l'heure actuelle, je peux dire que l'A65 ouvrira dans le premier trimestre de l'année 2011. On devrait pouvoir être plus précis au printemps, ou cet été. Nous sommes en effet en retard par rapport au calendrier initial.

 

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Actualité de l'A65 :

A65 A vous de saisir cette opportunité

Interview de Olivier De Guinaumont.

Cet article s'inscrit comme une synthèse de l'avant A65.

J'ai hâte de connaître l'après travaux. Il faudra moins de 10 ans pour chnager complètement le paysage entre le Caloy et Mont de Marsan.

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« Sud Ouest ». La tempête Klaus qui a ravagé le département en janvier dernier est-elle à l'origine de ce retard ?

Klaus nous a fait perdre un mois, non en raison des dommages directs, mais à cause des moyens de communication coupés. En effet, sur le terrain, les équipes logent chez l'habitant, à l'hôtel, où il n'y avait plus d'électricité, de téléphone. Après la tempête, on ne savait plus relancer le chantier. Heureusement, le Département a mis des moyens à notre disposition pour rétablir les routes, réparer les lignes électriques.

Au-delà de Klaus, nous avons aussi souffert de six mois d'une météo particulièrement mauvaise, alors que pour les chantiers de terrassement, il faut du beau temps. Mais a priori, les aléas sont derrière nous.

« Sud Ouest ». Où en sommes-nous aujourd'hui ?

Dans les Landes, les travaux de terrassement sont presque terminés : sur 160 ouvrages d'art, 110 sont bien avancés, 15 viaducs sont achevés. Aujourd'hui, la conception est terminée, la concertation aussi, qui a pris beaucoup de temps.

Reste à faire la chaussée, ce qui va très vite. La principale difficulté pour les Landes concerne l'approvisionnement en matériaux. Prochaine étape : l'équipement des péages, et les éléments de sécurité. Il faudra aussi raccorder en fibre optique l'autoroute d'un bout à l'autre, et la clôturer en raison du passage du gibier. Sur ce sujet, nous avons travaillé en collaboration avec la Fédération de chasse pour identifier les zones de passage, et avons dressé un inventaire écologique. Reste ensuite à adapter la clôture à la grande et à la petite faune.

« Sud Ouest ». Est-ce plus facile de fabriquer une autoroute dans les Landes qu'ailleurs ?

Ce n'est pas si évident : le massif landais est plat, donc tout près des nappes. Sauf que pour réaliser des travaux, il faut être hors d'eau. La difficulté consiste à éviter les débordements, la contamination des nappes d'eau potable... Évidemment, les constructions sont plus spectaculaires sur les coteaux du Béarn, avec des ouvrages élancés qui évoquent des chantiers pharaoniques et pour lesquels on rencontre d'autres problèmes, notamment de stabilité, mais ce n'est pas forcément plus facile ici.

« Sud Ouest ». Avez-vous rencontré d'autres difficultés techniques dans le déroulement du chantier ?

Ce qui nous a coûté le plus de temps, c'est la remise à plat environnementale des sites. Et notamment les six mois d'études complémentaires pour s'aligner sur les dernières exigences du Grenelle de l'environnement et intégrer les conditions d'habitat. On a eu du retard dans la délivrance des autorisations.

« Sud Ouest ». Quelles sont les mesures environnementales auxquelles vous avez dû vous plier ?

Il a fallu revoir la construction mais aussi les méthodes de réalisation pour assurer la protection des espèces protégées en phase travail. Nous avons dû ajouter des ouvrages d'art, rallonger des viaducs et adopter des mesures de compensation environnementales.

L'autoroute impactant 590 hectares, on devra compenser à hauteur de 1 200 hectares. Aujourd'hui, nous avons d'ores et déjà identifié des sites en Béarn, dans les Landes, en Gironde et à la lisière du Gers. Après le diagnostic écologique, il faut replanter et recréer un milieu favorable aux espèces. On essaie de travailler sur des territoires où il y a une potentialité pour que les espèces recensées se réimplantent toutes seules. Par exemple, pour le vison d'Europe - on en a trouvé un seul le long de l'autoroute -, on a décidé de travailler vers Aureilhan, où l'on sait qu'il y a des noyaux de population de vison. L'autoroute impactant 29 hectares d'habitat potentiel à vison, on compensera 200 hectares en recréant des milieux équivalents. Dans le cadre des plans de restauration pilotés par l'administration, on va verser 1 million et demi à la restauration des espèces protégées. 500 000 euros sur cinq ans seront affectés à l'élevage de vison en vue de sa réintroduction.

« Sud Ouest ». D'autres espèces sont également visées, comme l'écrevisse à pattes blanches...

Elles sont très nombreuses mais, sur le site, huit espèces doivent faire l'objet de soins particuliers au motif qu'on atteint le seuil critique de conservation : le vison, la loutre, le fadet des laîches (un papillon), une variété de chauve-souris et une autre de libellule, la cistude d'Europe, l'écrevisse à pattes blanches.

« Sud Ouest ». Des espèces particulièrement représentées à Bostens. Quel soin avez-vous accordé à ce site sensible ?

À Bostens, l'autoroute longe la voie ferrée, et enjambe le cours d'eau des Neuf Fontaines qui alimente les étangs. Des cours d'eau très sensibles, dont la qualité est si préservée qu'on a en effet retrouvé des écrevisses à pattes blanches, caractéristiques d'un milieu extrêmement pur.

On avait prévu un pont pour rétablir la route, mais au terme des études environnementales, nous avons décidé de faire un viaduc de 70 mètres avec des méthodes de construction particulières. Pour ne pas perturber le ruisseau, on a en effet travaillé au dessus : on a d'abord fiché un pieu au milieu pour assurer les fondations, mais on n'est pas descendu dans l'eau pour ne pas polluer.

« Sud Ouest ». Est-ce pour rattraper ce retard que vous avez renoncé à l'ouverture partielle et progressive de l'autoroute, par tronçons ?

Nous travaillons en effet dans cette nouvelle logique, celle d'une ouverture simultanée pour terminer les chantiers au plus vite. Un choix que nous avons fait au cours de l'hiver 2007-2008 et qui doit nous permettre de limiter le retard.

« Sud Ouest ». Combien y a-t-il d'hommes à pied d'oeuvre sur le chantier ?

En août, le chantier mobilisait 2 100 personnes et 800 machines de production : bulldozers, dumpers articulés... pour 20 millions de m3 en production. Des hommes qui travaillent sur deux rythmes de huit heures, échelonnés de 6 heures à 22 heures, sur autorisation préfectorale. Pour un tiers, le personnel a été embauché localement en contrat à durée chantier.

« Sud Ouest ». Après la résistance des « anti », quel accueil recevez-vous sur le terrain ?

On est venu pour faire quelque chose, on essaie de le faire bien, et autant que possible avec les spécialistes de l'environnement. Ça ne coûte pas plus cher de le faire bien. À titre personnel, je n'ai aucun problème avec la Sepanso, ni avec les collectifs de Bostens. Forcément, on n'est pas d'accord. Mais on ne s'est jamais fait agresser, les voitures ou les machines n'ont pas été caillassées. On sait bien que le périmètre de Bostens se situe dans l'opposition mais à aucun moment cela n'a été dirigé contre nous.

« Sud Ouest ». À l'exception du pont de Roquefort, tagué à deux reprises ?

Je suis au courant des derniers tags. Mais à ma connaissance, c'est la seule fois. Ont été tagués : « No pasaran », « le béton de la honte » et « merci le PS pas bio ». Le message est clair. En même temps, ce point se trouve sur un site de rébellion identifié. Nous comptons bien porter plainte.

« Sud Ouest ». La construction d'une autoroute n'induit-elle pas « un traumatisme » au sein de la génération qui a connu l'avant et l'après ?

Il y a une période difficile : celle où les choses ne sont pas matérialisées sur le terrain. Quand les gens savent que cela va se faire, ils s'en font une idée souvent catastrophique. Et quand ils voient le résultat, parfois ils sont étonnés.

A contrario, ils ont quelquefois l'autoroute sous le nez. Mais je pense qu'on a fait un bon travail de concertation : on est allé voir les gens, on a fait des réunions, on est reparti travailler sur nos planches à dessin, et puis on est retourné voir les gens... Le résultat est un compromis. Je comprends parfaitement que ce soit difficile pour certains et nous n'avons pas la prétention de faire un exercice parfait. Mais ce qui est intéressant c'est de voir ce que va apporter cette infrastructure.

L'autoroute, c'est une opportunité mais c'est à vous de la saisir : Mont-de-Marsan sera à une heure de Bordeaux, Pau à 1 h 30 de la capitale girondine, ça va changer les choses. Mais ça ne changera que si les gens ont envie que ça change. C'est un outil. Et puis, qui n'a jamais pris l'autoroute ?

Extrait du journal les sud Ouest 29 décembre 2009 Auteur : propos RECUEILLIS PAR AUDE FERBOS ET JEAN-PIERRE DORIAN

 

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