LGV BORDEAUX-TOULOUSE BORDEAUX-IRUN. De nouveaux éléments présentés par RFF ont mobilisé hier élus et associations
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Train d'opposants
Philippe Carreyre, Laëtitia Rodriguez, maire de Saint-Léger, et Denise Cassou ont conduit la réunion.
La petite salle de Saint-Léger-de-Balson, en Sud-Gironde, était hier soir trop petite pour accueillir l'ensemble des habitants du canton venus prendre connaissance des nouveaux rebondissements des dossiers LGV. Deux projets de lignes entre Bordeaux et Toulouse et Bordeaux et Irun, aujourd'hui rassemblés et désignés par un même sigle, GPSO pour Grands Projets Sud-Ouest.
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À l'initiative de cette réunion publique, Philippe Carreyre, conseiller général du canton de Saint-Symphorien, qui, à peine remis de la tempête KLAUS, ne décolère pas après l'État et RFF.
Il y a tout juste trois semaines, ce dernier, et un certain nombre d'élus du Sud-Gironde ont été conviés, par Réseau ferré de France et la Préfecture de Gironde, à une réunion « pour nous informer que les phases d'études de la LGV étaient engagées et que nos communes étaient concernées par cette emprise ». Devant plus de 200 personnes, le conseiller général a rappelé que jusqu'alors et « depuis 2006, le dossier était une rumeur chez nous ». Mais aujourd'hui, les choses semblent s'être précisées à l'ouest de la Gironde.
L'argument du fret
Certes, lors de la présentation faite aux seuls élus sud-girondins (un simple hasard ?), ces derniers ont bien constaté que les cartographies conservaient toujours l'option dite A 62, d'un tracé longeant l'autoroute. Mais pour Philippe Carreyre, comme pour le maire de Balizac, Michel Lacôme, « on a bien senti qu'ils privilégiaient le tracé le plus à l'ouest ». Une bande de 1 000 mètres d'études concernant les communes de Saint-Michel-de-Rieufret, Landiras, Guillos, Cabanac, Noaillan, Saint-Léger-de-Balson, Préchac, Cazalis, Lucmau et Baulac.
Plus déroutant pour les élus fut d'apprendre à cette même réunion, que, outre le passage de trains à grande vitesse, cette future ligne serait susceptible d'accueillir le trafic fret. Un argument auquel chacun ne trouverait rien à redire s'il n'avait pas tout bonnement été écarté des débats de l'enquête publique initiale. Pis, c'est parce que la LGV ne pouvait pas être compatible avec du fret que l'option d'un aménagement de la voie existante par Arcachon n'avait pas été retenue par RFF, « malgré le soutien à l'époque des élus arcachonnais », rappelle Philippe Carreyre.
Nouvelle enquête publique
Face « à tant de mauvaise foi » et alors qu'il déclare à l'assemblée que « le débat public a été pipé », le conseiller général réclame aujourd'hui « une réouverture de l'enquête publique ». La réunion d'hier soir avait alors pour objectif de remobiliser les forces vives d'opposition au projet « pour que la LGV ne passe pas en Sud-Gironde ».
Denise Cassou, présidente de Landes environnement attitude, très au fait du dossier, même dans ses points les plus techniques, a alors démonté tous les arguments présentés par RFF « pour justifier cette ligne » : des nuisances au financement, « on a encore des chances de faire échouer le projet en s'unissant ». Dans ce but, élus et associations ont ouvert un registre afin d'y consigner les oppositions et d'autres réunions de mobilisation sont d'ores et déjà programmées à Saint-Michel-de-Rieufret.
Auteur : Axelle Maquin-Roy
a.maquinroy@sudouest.com
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LGV : Actualité :
L' opposant à la LGV est dans le pré.
On prends les mêmes et on recommence.
Les opposants systématiques à toutes formes de progrès de grands travaux ou d'investissements pour le futur de nos enfants devraient comprendre que refuser et paralyser les projets n'est jamais profitable.
Ce sont les mêmes qui voudraient qu'on investissent plus dans la recherche sur les médicaments, sur le solaire. Ce sont toujours ces mêmes opposants qui prennent l'autoroute dés Langon pour se rendre à Bordeaux, ce sont les mêmes qui veulent tout sans rien donner.
L'humanité ne peut pas progresser sans donner, sans sacrifice, sans verser de sang, de sueur.
Et quoi que vous fassiez, la LGV se fera.
Merci au génie humain de nous faire avancer.
Avez vous pensez aux 100.000 nouveaux chomeurs de Janvier 2009, aux RMIstes et à tout ceux qui pourraient survivre avec un travail en rapport avec les Grands Projets. Envisager un vrai avenir a leurs enfants ! Quel bonheur !
Si j'avais un travail, une maison, un jardin, je serais peut être opposant ... ou égoïste?
Je ne voudrais pas vivre dans un grotte même la plus belle (Lascaux ?).
J'aime me déplacer en TGV c'est écologique rapide, facile, propre moderne ... et des millions de voyageurs sont de mon avis, même les opposants. Car ils ne sont opposants que dans leurs prés carrés.
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