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Saint Justin et la ligne LGV - Lgv Bénesse (Landes) entre l'A63 et la LGV

Réuni hier à Bordeaux, le comité de pilotage du Grand projet ferroviaire du Sud Ouest (GPSO) a dévoilé le tracé à approfondir d'ici novembre. Zoom sur les endroits où ça freine

 

 Le 14 novembre à Labenne, les quatre associations anti-LGV du sud Landes organisaient une randonnée autour des lacs de Beyres et d'Yrieu menacés par la LGV.  photo archives philippe salvat
Le 14 novembre à Labenne, les quatre associations anti-LGV du sud Landes organisaient une randonnée autour des lacs de Beyres et d'Yrieu menacés par la LGV. photo archives philippe salvat

H-423. Le nom de code a eu l'effet d'une méchante piqûre d'insecte hier après-midi sur le maire de Bénesse-Maremne, Jean-François Dussin. Soit l'appellation du tronçon de la future Ligne à grande vitesse (LGV) entre Saint-Vincent-de-Tyrosse et Bénesse. « C'est celui contre lequel nous sommes complètement opposés ! s'emporte l'élu socialiste. Nous allons continuer à nous battre contre ce tracé ».

Continuer parce que le Conseil municipal bénessois a exprimé à plusieurs reprises son refus du tracé finalement dévoilé hier. Des délibérations votées le 24 novembre 2010, le 17 mai dernier et le 17 juin. Les options H-425 et H-426, voire H-424 examinée en dernier ressort, avaient la préférence des élus. Mais les trois votes n'auront finalement pas pesé. « C'est inacceptable ! poursuivait hier Jean-François Dussin, maire de la commune depuis 1989. Je ne m'associerai plus du tout à cette pseudo-concertation alors que les choix étaient faits dès le départ. Je reste favorable à la LGV, mais la façon de procéder donne raison à ses détracteurs ».

 

« Plus une zone vierge »

Selon l'élu socialiste et ancien conseiller général, la voie choisie est « la plus impactante » pour une commune de 2 220 habitants, qui doit déjà composer sur son territoire avec l'A 63 et sa barrière de péage : « Le projet va toucher le seul secteur vierge que nous avions sur la commune. La zone agricole s'y était déjà déportée avec l'autoroute. Le grand argument de RFF est que le tracé retenu protège davantage l'environnement et qu'il faut absolument préserver le domaine de Magret parce qu'il y a beaucoup de grenouilles ! Mais il y a de nombreuses erreurs dans l'étude pour qui connaît le terrain ».

Selon l'édile, la jonction entre zones humides est notamment illogique dans l'itinéraire retenu entre zone protégée et bassin versant du Bourret. « Les eaux devront traverser l'ancienne voie ferrée, la RD 810 et l'A 63 alors que les autres tracés permettent un rattachement plus facile au marais d'Orx. Et le pire est à venir avec les voies de rétablissement ! Comme on ne pourra plus utiliser la route d'Orx, on nous propose une nouvelle trouée vers Saubrigues, qui va se rajouter au reste ! »

Face à cette fronde, et avec le soutien de Saint-Vincent-de-Tyrosse et de la Communauté de communes Maremne Adour Côte sud, un tracé intermédiaire (H-424) a été proposé à RFF et évalué au début du mois. Le 15 juin, le verdict de RFF tombait : trop compliqué techniquement, le H423 restant l'option la mieux placée. « Il y avait un problème de courbe, résumait hier soir Michèle Labeyrie, le maire de Saint-Vincent-de-Tyrosse. L'idée était de démarrer avec le H-423 à Tyrosse et de repiquer sur le tracé 424. Si on avait pu y arriver, tout le monde aurait été content. Je comprends la déception et la colère de mon collègue ».

Bénesse pleure, Tyrosse rit

Le malheur des uns engendrant le bonheur des autres, Tyrosse s'en sort bien avec ce fameux H-423 : « C'est le tracé le plus au sud, reprend Michèle Labeyrie. Il n'impacte pas les habitations et préserve surtout deux activités : les pépinières et un centre équestre. RFF a effectivement entendu nos propositions ». À Bénesse, en revanche, c'est « quatre maisons supplémentaires » qui seront détruites selon Jean-François Dussin. Soit une dizaine au total, sans compter la construction d'un échangeur « à 200 mètres de la zone urbaine contre 1 kilomètre avec les autres tracés ! »

Pour Jacques Girault, président de l'Association des riverains du Seignanx, et coorganisateur d'une randonnée en novembre sur les sites impactés, avec les militants anti-LGV de Tarnos, Labenne et Bénesse-Maremne, l'option dévoilée hier importe finalement peu : « Nous continuons à contester le projet dans son ensemble. Nous savions très bien qu'il y aurait des choses inévitables. Ces trains doivent prendre des courbes spécifiques et l'itinéraire est défini dès le départ. Pour notre part, il longe l'autoroute et évite le centre Emmaüs, mais touche des sites comme l'étang de Beyres. RFF continue à faire son travail et les politiques de mauvais choix qui endetteront nos enfants et rapporteront à des entreprises privées ».

Comme le maire de Bénesse-Maremne, mais dans des optiques différentes, l'opposant compte encore « ferrailler ».

« Comment faire autrement ? »

Henri Emmanuelli : « Pour Tours-Bordeaux, c'est gagné, et pour Bordeaux-Irun, je pense que l'on va y arriver. ça serait un comble que l'Espagne fasse une LGV qui remonte de la péninsule et que la France ne puisse pas faire la jonction. Quant au financement par le privé, bien sûr que cela n'est pas ma préférence, mais si l'Etat n'a plus les moyens, comment faire autrement? »

Geneviève Darrieussecq : « Je suis très satisfaite que le comité de pilotage ait pu arrêter le tracé jusqu'à l'Espagne, comme cela était prévu depuis 2007. Dernièrement, le préfet de région avait laissé entendre qu'il pourrait s'arrêter à Bayonne, alors que tous les élus étaient contre. Dans ce cas, j'aurais craint que les choses ne puissent aller jusqu'au bout, ce qui aurait été une erreur monumentale. Pour mettre les camions sur une voie ferrée et diminuer leur nombre sur la route, il n'y a pas d'autre solution. »

Jean-Pierre Pédespan, président de l'association de coordination des citoyens et des riverains landais (ACCRIL): «Nous allons étudier ce tracé de près et voir si les changements apportés vont dans le sens du bien commun, de la technique et qu'il n'y a pas de trafic d'influence. Mais nous estimons toujours ce projet inutile, ruineux et destructeur pour l'environnement. Quoi qu'il arrive, nous serons attentifs aux procédures d'expropriation pour qu'elles ne se fassent pas au détriment des expropriés».

Extrait du journal24 juin 2011 12h19 | Par Emma Saint-Genes

Désacord à Escaudes LGV : Actualité :

Lgv Bénesse (Landes) entre l'A63 et la LGV

 

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Roquefort est soulagée

La commune du nord-est landais avait privilégié le tracé retenu par le comité de pilotage. Mais les élus d'Arue sont totalement contre.

 Gérard Fabre, maire d'Arue, est pour l'enfouissement total de la LGV dans son secteur.  PHOTO Archives J-MT Gérard Fabre, maire d'Arue, est pour l'enfouissement total de la LGV dans son secteur. PHOTO Archives J-MT

Pour le nord-est landais, le tracé choisi est le n° 337, c'est-à-dire celui qui passe à l'ouest de l'autoroute A65, assez éloigné du centre-bourg de Roquefort. L'option convenant le mieux aux élus de cette commune, qui s'étaient prononcés en sa faveur lors d'un récent Conseil municipal, au détriment de la variante 331, laquelle se plaçait entre l'A 65 et le village, soit au-dessus de la rocade de contournement de la commune, qu'il aurait fallu déplacer.

Par contre, cette décision va à l'encontre des responsables de la commune d'Arue, qui étaient totalement contre ce tracé 337, mais totalement pour le 331. Gérard Fabre, le maire, est déconfit. « Il est beaucoup trop traumatisant pour notre commune, dit-il. Six airials avec maison sont décapités, cinq à six autres sont très impactés par les nuisances sonores, alors que la commune est enclavée par l'autoroute, ce qui rend le territoire forestier difficile d'accès. De plus, si cette solution est retenue, il faudra déplacer le péage de l'autoroute. Nous maintenons notre position, à savoir que nous demandons à ce que la voie soit enfouie, sur un tracé qui reste à définir. »

Une solution extrême, que certains considèrent plutôt déraisonnable en raison de son coût. L'autre voix qui s'était élevée dans le débat est celle de l'Adire (Association de défense des intérêts des riverains et exploitants), qui contestait aussi le tracé 331, comme Roquefort, à cause des nombreuses habitations qui auraient été impactées. « Tant mieux qu'il n'ait pas été retenu, réagit son président Jean-Marie Renaud, mais il ne faut pas se relâcher. Tant que la décision finale n'est pas prise, nous restons mobilisés. On ne privilégie aucune autre option, mais nous continuons à nous battre contre le 331. »

Les maires de la communauté de communes devaient se retrouver hier soir pour adopter une motion qui défendrait les intérêts de tous. La plus consensuelle serait une demande d'enfouissement, mais elle semble hélas au-dessus des prévisions financières de RFF.

24 juin 2011 06h00 par Jean-Louis Hugon

 

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