Les trains ne partiront plus ou ne traverseront plus Bordeaux entre le 13 et le 16 mai. Le trafic se fera uniquement au départ et à l'arrivée de gares extérieures, celles de Libourne et Saint-Mariens au nord, celles de Marmande, Facture et Villenave-d'Ornon au sud.
Entre ces différentes stations et le centre de Bordeaux, tous les transferts et transports de voyageurs se feront en autocar.
À cette échelle, du jamais-vu dans l'histoire de la SNCF. Les conséquences des travaux engagés pour faire sauter le « bouchon ferroviaire » à l'entrée nord de Bordeaux. Pour faciliter la circulation des trains au nord de Bordeaux et assurer une bonne liaison avec la future LGV Bordeaux-Tours, quatre voies ferrées sont prévues de la gare Saint-Jean à Cenon. 3,5 km environ.
Pour cela, un nouveau pont ferroviaire a été construit (en remplacement de la passerelle Eiffel) et, dans l'axe, l'élargissement de la plateforme est en cours. Un chantier qui ne prendra fin qu'en 2013. Lors du pont de l'Ascension 2008, tout le trafic nord de la gare Saint-Jean avait été interrompu pour mettre en service le nouveau pont et deux premières voies. 72 heures de fermeture. Cette année, 85 heures de fermeture sont nécessaires pour permettre à la SNCF et à Réseau ferré de France de relier le nouveau faisceau d'entrée nord de la gare (17 voies !) aux quatre voies du nouveau pont, et effectuer des travaux annexes impossibles à réaliser sous circulation.
Plus de 100 000 voyageurs concernés devront utiliser les navettes autocar. Et encore, parce que beaucoup d'usagers vont annuler leurs voyages à cette occasion. 350 trains passent par la gare Saint-Jean chaque jour, ce qui représente en gros 45 000 voyageurs entrant et sortant.