AQUITAINE. Cette intrusion lors de la discussion du pré-budget 2010 a réveillé le désaccord PS-écologistes

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Alors que les élections régionales auront lieu dans à peine trois mois, le vote du budget primitif de l'Aquitaine n'a pas été l'occasion des grands débats passionnés auxquels chacun s'attendait, en une telle période. Certes, Xavier Darcos, ministre du Travail et tête de liste de l'UMP, était absent mais ses deux lieutenants, Jean-Charles Bron et Dominique Ducassou, ne se sont pas montrés très combatifs, à la déception d'Alain Rousset qui s'était préparé à un véritable corps à corps. En fait, Henri Houdebert, vice président chargé des Finances, a pu présenter son document de la façon qui lui est désormais familière et qu'un de ses collègues, également vice-président, qualifiait en aparté de « pédago-magique ». |
L'opposition, peut-être lassée de reprendre les mêmes critiques, peut-être en attente d'entrer vraiment en campagne électorale l'a écouté paisiblement, alors que l'on n'en était pas encore à l'heure de la digestion mais plutôt de l'hypoglycémie de fin de matinée.
Dépenses : + 4,9 %
En 2010, l'Aquitaine va donc dépenser 1 271 millions d'euros, soit 4,59 % de plus qu'en 2009. Compte tenu de l'arrêt porté à la hausse des ressources fiscales, cette progression ne sera due qu'au seul emprunt, fixé à 234,8 millions d'euros contre 179,7 en 2009.
La mobilisation de l'emprunt ne devant pas dépasser 80 millions d'euros en 2009, Jean-Charles Bron a néanmoins critiqué le programme d'investissements présenté par Henri Houdebert, en y voyant non seulement le financement des investissements productifs - comme la LGV ou le matériel ferroviaire - mais aussi celui de dépenses « classiques » de la Région puisqu'en 2010, les grands projets d'infrastructure ne seront pas encore au stade de leur financement.
Un dossier « clivant »
Le groupe des démocrates (Modem) a voté contre le budget, de même que l'UMP et le Front national alors que Jean-Charles Paris, ancien conseiller régional Modem, votait pour en reconnaissant que l'exécutif avait tenu compte de ses remarques au cours de la dernière mandature. Jean-Jacques Lasserre (Modem, Pyrénées-Atlantiques), au contraire, estimait que le budget 2010, c'était « mettre des pantoufles pour escalader une montagne », justifiant les déclarations de sa présidente de groupe, Geneviève Darrieussecq, qui jugeait l'exécutif « mou » sur ce problème.
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Seul rappel de la période électorale, des militants anti-TGV étaient venus déployer une banderole où l'on pouvait lire « Ligne à grande vitesse, non ! Train de proximité, oui ! ». C'était juste après l'ouverture de la séance par Alain Rousset et Les Verts comme les militants d'Europe Ecologie juraient ne pas en être responsables. |
Mais cela donnait le ton de la prochaine campagne où cette infrastructure sera certainement la principale pierre d'achoppement entre Verts et socialistes. Une opposition certes bien plus compréhensible que des divergences d'appréciation sur les chiffres d'un budget, et qui est véritablement « clivante » comme le veut le vocabulaire politique actuel. Monique De Marco, tête de liste d'Europe Ecologie, et Michel Daverat, président du groupe des Verts, n'ont pas manqué de rappeler cette opposition à la LGV tout au long de la journée, au moment où tout le monde se réclame du développement durable.
Extrait du journal le sud ouest - Auteur : Jean-Pierre Deroudille
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LGV : Actualité :
LGV Militants anti-LGV dans l'hémicycle
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Tout est bon pour les hommes politiques du moment qu'on parlent d'eux. Le tout est de savoir tourner la veste dans le sens du baromètre électoral. Mais qui parle des vrais sujets ? |
Il faudrait résumer la politique en deux partis, ceux qui sont contre et ceux qui sont pour.
Je ne parle pas de l'A65 de la LGV, de la vaccination obligatoire contre le a/H1N1 ni des centrale photovoltaïque mais simplement de créer des partis ou on n'a rien d'autre à dire que NON et OUI.
On se retrouverait alors dans une situation plus lisible pour tous, il n'y aurait plus de débat sur l'identité nationale puisqu'il n'y aurait plus que des français et des non français, plus aucun français par la naissance et belge par sa grand mère n'interresserait les médias de Beverly Hill, et je ne parle pas des terminators gouverneur de californie qui sont écolos et autrichien d'origine.
M'enfin ou allons nous, supprimer l'histoire et la géographie, vouloir une planète écolo et débattre en même temps de l'identité de l'appartenance au clocher du village.
Qui suis-je si mon père est français ma mère Belge, ma grand mère espagnole, mon arrière grand père irlandais? ...
La réponse : un électeur européen complètement hagard et hébété devant le spectacle donné par Rachida Dati à l'assemblée de Strasbourg ...
Bientôt nous irons voter.
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