Suite à l'entretien avec Henri Emmanuelli paru mardi, l'Alternative Régionale Langon-Pau répond
Les opposants ont encore et toujours du répondant
L'ARLP réagit, via un communiqué, à l'entretien avec Henri Emmanuelli paru dans nos colonnes mardi. « Il est étonnant de voir M. Emmanuelli, chantre du service public de l'eau, défendre au nom de la sécurité un projet qui sera réservé aux plus aisés de nos concitoyens. Le président du Conseil général dit avoir consulté ses ingénieurs concernant le péage de 18 euros, il aurait été plus avisé de descendre dans la rue. Il y aurait appris que le prix du carburant pèse de plus en plus lourdement sur le pouvoir d'achat des français et qu'ils continueront donc pour la plupart à utiliser l'axe existant, avec les risques afférents. Une sécurité routière privatisée, drôle de conception du service public.
M. Emmanuelli évacue par ailleurs la question du risque financier pris par les collectivités sans traiter la question de fond : combien en coûtera-t-il finalement aux contribuables ?
Reste la question environnementale où il ressort les vieilles ficelles anti-écolos sur le thème de la légitimité. M. Emmanuelli, qui porte depuis plusieurs décennies cette « responsabilité collective de l'avenir » fait pourtant partie de cette génération d'élus qui malgré les avertissements répétés des associations, a conduit nos sociétés vers pollution chimique, réchauffement climatique, dégradation de la qualité des cours d'eau, déclin de la biodiversité? C'est justement l'échec de sa génération d'élus à prendre au sérieux ces questions, qui rend légitime le discours et les actions des associations.
Enfin, contre l'« obscurantisme » des associations, il évoque le « progrès ». Il aurait donc le monopole de la définition du progrès, qui passe par le bétonnage de 2 000 ha d'espaces naturels. Ne lui en déplaise, les associations ont une autre conception du progrès, qui ne passe pas par le saccage des espaces naturels mais par l'aménagement des infrastructures existantes (du recyclage !) et le développement des transports collectifs.
M. Emmanuelli s'étonne par ailleurs de ne pas avoir entendu parler plus tôt de Bostens ou de l'écrevisse à pattes blanches. Il aurait fallu pour cela qu'il accepte de rencontrer les associations qui lui demandent depuis des années un entretien. Ayant visiblement piqué sa curiosité, nous nous tenons toujours à sa disposition pour discuter de tous ces sujets passionnants. »
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Actualité de l'A65 :
Bis répétita l 'A65
On prend les mêmes et on recommence.
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