La route bloquée quinze heures
Les hommes de la brigade de Mourenx, renforcés par ceux du PSIG d'Orthez, ont mis en place des déviations. Pendant ce temps, les services - une trentaine sur les lieux - ont désincarcéré le conducteur du camion. Âgé de 37 ans, ce dernier a été transporté au centre hospitalier de Pau en début de matinée, vers 8 heures. Bien que blessé, ces jours ne sont pas en danger. L'homme qui l'accompagnait, âgé de 47 ans, est lui sorti indemne de l'accident.
L'après-midi a ensuite été consacrée à la remise en état des lieux. Un autre camion-citerne de l'entreprise Linde, propriétaire de celle renversée à Arthez, est arrivé de Toulouse pour procéder à un dépotage. C'est-à-dire à un transfert du liquide transporté entre les deux citernes. L'opération a débuté in situ avant que le camion ne soit relevé. Elle devait se terminer hier en soirée, directement à la Samat.
Au final, la circulation, et donc l'accès direct au bourg d'Arthez, n'a été rétablie que vers 19 heures. Cette partie de la D31 aura donc été interdite une quinzaine d'heures. Ce qui, comme le confirme le maire d'Arthez Philippe Garcia, n'aura pas été sans poser quelques complications à des usagers qui, chaque jour, sont plus de 3 000 à emprunter cet axe.
Les élus agacés par ce nouvel accident
Maire et conseiller général d'Arthez, Philippe Garcia est agacé par ce nouvel accident dans ce secteur. Au moins le troisième de l'année dans ces lacets en contrebas de la commune. L'élu regrette notamment qu'un échangeur n'ait pas été aménagé à Audejos il y a quelques années afin que les poids lourds, qui sortent du complexe industriel et se dirigent vers les Landes, ne soient tentés par la traversée d'Arthez. « Je vais essayer d'obtenir l'interdiction du passage des camions transportant des matières dangereuses » indiquait-il hier soir.
Du côté de la communauté de communes de Lacq, le président David Habib dit « être conscient que cette route n'est pas adaptée au passage des poids lourds. » Par ailleurs, le maire de Mourenx, et celui d'Arthez, regrettent que, pour des raisons économiques, les camions se dirigeant vers le Nord n'empruntent pas plutôt l'A65. Et de suggérer des mesures incitatives pour justement faire évoluer cette situation.