La CDC s'engagera pour la sécurisation foncière et la gestion du milieu durant les 60 ans que va durer la concession autoroutière. En contrepartie, le propriétaire des terrains consacrés au maintien de la biodiviersité reçoit une compensation financière de la part de l'exploitant.
Première autoroute construite après le Grenelle de l'environnement, l'A 65 obéit à des contraintes environnementales inconnues à ce jour des «bétonneurs» du BTP. Outre les normes drastiques sur l'ouvrage lui-même, pour dix hectares impactés, on protégera un territoire 3 à 7 fois plus grand. Ainsi, pour l'A65, 1 372 hectares verront leur biodiversité protégée pendant 60 ans.
Le processus commence par des études sur les espèces protégées, un recensement et un inventaire des surfaces concernées. On va ensuite chercher des terrains favorables au maintien des espèces sur des territoires adjacents à l'autoroute mais aussi dans toute la région. Une fois un terrain repéré, on en fait le diagnostic écologique. S'il est positif, ce terrain devient éligible.
Vient alors la discussion avec le propriétaire pour obtenir un accord à l'amiable. Si accord, une convention est signée pour voir comment maintenir la biodiversité sur ce territoire. Tout ce travail se fait sous le contrôle de la Dreal (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement).