LGV Paris-Bordeaux : Alain Juppé demande l'aide de Nicolas Sarkozy
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Décidément, la LGV Paris-Bordeaux, avec ses deux prolongements vers Toulouse et le Pays Basque, cristallise toutes les inquiétudes. Alain Juppé a demandé à Nicolas Sarkozy d'intervenir sur le dossier de la ligne à grande vitesse en Aquitaine qui placerait Bordeaux à deux heures de Paris. |
« Si on veut tenir la date de 2016, il faut une décision dans un délai de deux mois », affirme le maire de Bordeaux qui compte sur le chef de l'État. « Une des pistes est qu'on arrive à se focaliser sur Tours-Bordeaux, quitte à alléger le projet. Toute une série de dessertes étaient prévues autour de Poitiers et d'Angoulême. Si Poitou-Charentes n'en veut pas, revenons à une liaison directe Tours-Bordeaux. ça fera des économies », croit Alain Juppé.
Que des embûches
Cette LGV emblématique du plan de relance ne cesse de butter sur des obstacles et son bouclage financier reste aléatoire. Les collectivités ont traîné des pieds et le projet forgé autour d'un partenariat public-privé se heurte aux hésitations des majors du BTP dans la course à la concession.
Pour finir, il y a ce courrier envoyé au préfet de région par Michèle Alliot-Marie dans lequel elle demande l'arrêt des études pour un nouveau tracé entre Bayonne et l'Espagne. « Le TGV passera sur la ligne actuelle sans la nécessité de créer une nouvelle ligne », affirme la ministre de l'Intérieur, adjointe au maire de Saint-Jean-de-Luz.
Martin Malvy, le président PS de la Région Midi-Pyrénées, craint que ces « atermoiements sur le trajet Aquitaine-Espagne repoussent encore la réalisation de cette ligne ». Et son homologue pour l'Aquitaine Alain Rousset, évoque un « coup de poignard préjudiciable au dossier dans son ensemble ».
Cette section s'inscrit dans le projet LGV-Sud-Europe Aquitaine qui irriguera tout le Sud-Ouest : Tours-Bordeaux en 2016, puis Bordeaux-Toulouse et Bordeaux Espagne en 2018-2020. Au global, la réalisation portera sur 14 milliards d'euros, au bout duquel Toulouse sera à 3 heures de Paris. Face au feu de critique, MAM a répondu hier en jugeant « erronés » les propos de Juppé et Rousset. |
LGV : Actualité :
Mam et La ligne LGV
Décidément le grenelle de l'environement et la fin annoncée du tout camion fait couler beaucoup d'encre.
Il faudrait savoir au sein du gouvernement si la priorité va à l'emploi et l'écologie en passant par les grands travaux en guise de plan de relance ou si comme ça semble être le cas l'état cherche a se désengager de projet a dimension européens pour les mettre sur le dos des contribuables locaux.
Bref mettez la main a la poche car celle de l'état ont déjà été vidées.
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