Vinci pense boucler le financement dans les prochaines semaines.
A l'origine la finalisation du bouclage financier de ce projet, le plus grand partenariat public-privé jamais conclu en France, était attendue à l'automne dernier...
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Alors que des interrogations sur le financement de la LGV demeurent, le groupe de BTP et de concessions Vinci espère boucler "dans les prochaines semaines" le financement pour la construction et l'exploitation de la ligne de trains à grande vitesse Tours-Bordeaux, a déclaré mercredi son PDG Xavier Huillard.
"C'est compliqué vu le nombre d'intervenants mais nous pensons boucler le financement dans les prochaines semaines", a affirmé M. Huillard, au cours d'une conférence de presse au lendemain de la publication des résultats 2010. |
RFF, le gestionnaire du réseau ferroviaire français, avait sélectionné, au printemps 2010, le groupement Lisea --piloté par Vinci, associé à la Caisse des dépôts et à l'assureur Axa-- pour négocier ce contrat de concession d'une durée de cinquante ans.
Le contrat comprend le financement, pour un total de 7,4 milliards d'euros, la conception, la construction, l'exploitation et la maintenance de la ligne nouvelle, aux risques et périls du concessionnaire.
Réticente pour financer le chantier, la présidente de Région Poitou-Charentes Ségolène Royal propose un prêt remboursable de 95 millions à l'État.
Maillon de la future ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique (LGV SEA), le tronçon Tours-Bordeaux s'inscrit dans le prolongement de la ligne Paris-Tours existante.
Long de 302 km (auxquels s'ajoutent 38 km de raccordements aux lignes classiques), il doit mettre Bordeaux à deux heures et cinq minutes de Paris fin 2016. Les travaux devaient démarrer, selon le schéma originellement prévu, fin 2011.
3 mars 2011 07h15 | Par SudOuest.fr, avec AFP |
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LGV Tours-Bordeaux : Vinci pense boucler le financement
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Lettre ouverte aux candidats aux élections cantonales (extrait de)
Le 24 juin 2010 le Conseil Général de Gironde votait, en séance plénière, une intention de subvention du projet de LGV Tours-Bordeaux à hauteur de 6% de l’ensemble du financement public, cela sans en connaître le montant final exact. Cette intention a été transformée en décision, adoptée en commission permanente le 13 décembre 2010.
En juin, la plupart des conseillers généraux découvraient le protocole de financement le jour même. Beaucoup (49) n’ont pas pris la peine de dépasser leurs préjugés pour aller au-delà de la communication “officielle“. D’autres (3) avaient compris les enjeux de ce dossier mais, trop dépendants du système des partis politiques, ils se sont simplement abstenus. Le vice-président chargé des finances lui-même (1), en désaccord avec le montage financier, a refusé de prendre part au vote. Enfin une minorité (7) a pris ses responsabilités en votant contre.
Tout cela en complet désaccord avec le fait que le financement de telles infrastructures ne relève pas de la compétence du département. Tout cela bien que leur construction mobiliserait 71 % de fonds publics, alors même que le concessionnaire privé percevrait ensuite 100% des péages pendant presque 50 ans !
La réalisation des LGV Tours-Bordeaux, Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne détruirait 8000 hectares de nature et de terres agricoles et produirait des nuisances sonores sur l'équivalent d'un quart de notre département.
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