Économiquement, un champ irrigué de 38 ha sera coupé en deux par chacun des cinq tracés qui mettront tous à mal le projet communautaire de ferme photovoltaïque qui le jouxte. Enfin, comme le précise Gérard Fabre en montrant une plaquette du Grenelle de l'Environnement, la segmentation du territoire (300 ha enclavés entre bitume et rail) pourrait entraîner à terme la disparition des chauves-souris du vallon du Cros.
Accompagner et défendre
Le maire admet que le tracé est s'avère techniquement plus complexe entre la rocade de Roquefort, la scierie Labadie et les franchissements de l'A 65 et du vallon du Cros dans sa partie la plus large. Plus compliquées, les solutions seront plus coûteuses mais plus respectueuses avec néanmoins un point délicat au niveau de la cité Nauton à Roquefort que ne cache pas Gérard Fabre. Pour le maire d'Arue, avec le passage de la LGV, les riverains pourraient obtenir l'implantation d'un mur antibruit les protégeant aussi des nuisances de la rocade et de l'A 65 qu'ils subissent aujourd'hui.
La motion, déposée très prochainement en préfecture, est la première étape d'une longue croisade puisque Gérard Fabre espère rallier à sa cause d'ici au mois d'avril la communauté de communes, le Pays, le Conseil général et la Région. En accompagnant le projet TGV tout en défendant ses administrés : « On est vraiment dans notre rôle d'élus locaux. »