L'intercommunalité sur de bons rails (la LGV soumis aux votes)
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Photo archives Musée Alfred Danicourt |
C'est une séance inhabituelle qu'a dirigée, mercredi soir 16 février, le président Alain Duprat dans la salle des fêtes d'Arue. En effet, et pour la première fois, de nombreuses personnes assistaient à ce conseil communautaire pas comme les autres puisque le premier point de l'ordre du jour portait sur le tracé de la ligne LGV. Un point à propos duquel le Conseil communautaire devait se positionner, et qui expliquait que plus de 70 Atrébates avaient répondu à l'invitation de leur maire Gérard Fabre, par ailleurs peu inquiet puisqu'ayant déjà reçu le soutien de l'ensemble des maires du Pays de Roquefort. |
Avant que ne débute l'examen de ce premier point, le maire de Roquefort Pierre Chanut rappelait que, sur le tracé est, la commune est en procès avec un propriétaire et que « les délégués roquefortois ne peuvent donc participer ni au débat ni au vote », ce qu'il regrettait. Prenant acte, Gérard Fabre remerciait l'édile pour sa prise de position « courageuse » lors des vœux à la maison Derrière-Château puisque ce tracé passe près de la cité Nauton.
« Le tracé du moindre mal »
Projection à l'appui, le maire d'Arue présentait les six projets de Bourriot à Sarbazan : cinq passent à l'ouest de l'autoroute et s'avèrent très pénalisants pour sa commune (« Sud Ouest » du 12 janvier), compromettants pour le projet communautaire de ferme photovoltaïque et enfin dangereux pour les chauves-souris protégées du vallon du Cros.
Au-delà des problèmes techniques et financiers du ressort de l'opérateur, il retenait la dimension humaine, sociale et environnementale qui est de la responsabilité des élus. C'est pourquoi il demandait aux délégués communautaires de valider la motion déjà votée par le Conseil municipal d'Arue en faveur du H331, « tracé du moindre mal ». Bien que, toutes proportions gardées, cette hypothèse impacte un peu plus leurs communes, les délégués de Bourriot et Sarbazan affirmaient soutenir le choix des Atrébates.
On s'acheminait donc vers un vote à l'unanimité des présents, mais qui aurait pu être encore plus représentatif… Ce qui laissait quelques regrets. Après l'amendement de la motion en mesures de protections visuelles et sonores dans la traversée des communes et le rappel de leur soutien à la LGV, Gérard Fabre terminait en disant à ses collègues : « Merci d'avoir fait vivre l'esprit communautaire à travers ce problème. »
Roquefort · LGV · Arue · Landes rue des atrébates
21 février 2011 06h00 | Par Jean-Marie Tinarrage
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Actualité :
L'Arue des Atrébates
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Les Atrébates selon Jules César
Dans sa Guerre des Gaules, Jules César apparente les Atrébates aux peuples belges originaires de ...
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Dans sa Guerre des Gaules, Jules César apparente les Atrébates aux peuples belges originaires de Germanie qui ont envahi les territoires du Nord de la Gaule entre le IVe et le IIe siècle avant l'ère chrétienne. Il est probable que c’est au cours d’un de ces mouvements de populations que les Atrébates se sont installés dans la région d’Arras, où ils ont fondé une cité : Nemetocenna. Ils correspondent archéologiquement aux Celtes danubiens. Ils descendent de ces peuples celtes en mouvement au IIIe siècle av. J.-C.,tout en s'étant agrégés au substrat celtique préexistant.
Jules César fait état pour la première fois des Atrébates en nous renseignant sur un contingent de 15 000 guerriers mis à la disposition d’une coalition belge.
En -57, ils participent à l'attaque de Bibrax (identifié à l'oppidum de Saint-Thomas dans l'Aisne) et à la bataille de l'Aisne. La même année, lors de la bataille du Sabis sur la Selle, les Atrébates, associés aux Nerviens et aux Viromanduens affrontent les légions romaines. Ils sont défaits par l’aile gauche de l’armée romaine tenue par les IXe et Xe légions.
Après ce revers, la période qui suit est marquée par la coopération des Atrébates aux projets de Jules César qui trouve un allié efficace en la personne de Commios. Attesté comme roi des Atrébates en 55 av. J.-C. (César désigne Commios comme roi après la défaite contre les Nerviens et les Viromenduens), il est envoyé par Jules César en Bretagne afin de convaincre les tribus du Sud de se soumettre au peuple romain. Les Romains désignent également Commios comme roi des Morins.
Jules César dispense les Atrébates, pour s’être acquittés au mieux de cette mission, du tribut levé sur les populations conquises et leur restitue leurs lois et leurs institutions.
Mais lors du soulèvement général de -52, Commios prend fait et cause pour le parti gaulois et fait alliance avec Vercingétorix, ce qui lui vaut d’être victime d’une tentative d’assassinat commanditée par le tribun Titus Labienus, lieutenant de Jules César. À la tête de quatre mille de ses guerriers, Commios se rend à Alésia afin de soutenir Vercingétorix dans sa lutte pour l’indépendance. Cette tentative échoue.
Commios tente une nouvelle révolte en -51 : il s'allie, tout comme les Ambiens, les Bellovaques et les Bituriges, au Bellovaque Correus ; mais les Belges sont une fois encore défaits dans les environs de l'Aisne et de l'Oise. Commios devra se réfugier en Germanie.
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La rue des Atrébates
La rue des Atrébates, à proximité du cinquantenaire et du siège de l'EU de Bruxelles. en plein quartier des Ambassades.
La photo de la maison ou j'ai grandi après avoir quitté Nice puis Paris (Momorency 78).
Excellent souvenir que fait renaître en moi le nom des Atrébates.
en savoir plus ...
La Rue des Atrébates 71 (photo 1993). Etterbeek
Maison de maître de style Beaux-Arts construite en 1921 sur les plans de l'arch. Jean RECTEM.
Sur soubassement en pierre bleue percé de deux baies en anse de panier, façade en simili-pierre de trois niveaux encadrés de lésènes reliées à l'entablement par une arcature aveugle à décor végétal.
R.d.ch. percé d'une porte vitrée et munie d'une grille surmontée d'une baie en dessus de porte et de deux baies en anse de panier assises sur appui prolongé en bandeau.
Au bel étage, logette de plan trapézoïdal sur culot richement sculpté, éclairée par trois baies et surmontée d'un balcon à balustres.
Au dernier niveau, porte-fenêtre en anse de panier encadrée de deux baies étroites et cintrées ; belle clef sculptée de motif floraux.
Corniche à modillons et denticules.
Archives ACEtt/TP 1415 (1921).
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