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Saint Justin et la ligne LGV - Des voix contre les voies

Qui sont ces militants qui s'opposent farouchement à la ligne grande vitesse du tracé sud ? Ils ne désarment pas et font des élections régionales un cheval de bataille

L'été dernier a été avalisé par le gouvernement le schéma de développement, proposé par le Grenelle de l'environnement, de nouvelles lignes à grande vitesse. 2 000 kilomètres de voies neuves sont concernés, dont une grande partie dans notre région. Et, presque à la surprise générale, des voix se sont élevées pour s'opposer à ce projet censé dégager le ciel et les routes. Qui sont ces anti-LGV ? Il y a quinze jours, ils étaient plus de 10 000 à manifester dans les rues de Bayonne. Du jamais-vu dans la ville du roi Léon. Et les réunions publiques dans le Sud-Gironde font toujours le plein.

Certains ne voient en eux que des « nimbys », ces « ronchons » qui ont adopté la position éthique et politique qui consiste à ne pas tolérer de nuisances dans leur environnement proche. D'autres les soupçonnent de vouloir revenir à l'âge des diligences, d'être des apôtres de la décroissance, des altermondialistes allant à l'encontre de la modernité...

Les élections approchent
Victor Pachon (à droite) lors de la manifestation anti-LGV(PHOTO Jean-Daniel CHOPIN)

« Ces qualificatifs utilisés par ceux qu'on gêne sont un moyen d'éluder le débat. Je ne suis pas technophobe mais technocritique. Il y a des limites au progrès si on ne fait plus cas de l'humain. Il faut savoir s'arrêter. Trois heures entre Paris et Bordeaux, c'est bien suffisant. Pourquoi lancer un projet pharaonique et ruineux pour gagner 50 minutes ? » s'interroge le chercheur Simon Charbonneau, un des chefs de file du mouvement.

« Machine arrière »

L'auteur de « Résister pour sortir du développement » avance un coût de 15 milliards d'euros pour la totalité du projet. « Je sais bien qu'il a été acté, mais cela ne signifie pas que c'est fait. La mobilisation continue contre ces cabinets d'études qui marchent à fond et ces ingénieurs et politiques qui manquent de bon sens. On espère que l'État fera machine arrière, car la banqueroute le guette », affirme-t-il.

Victor Pachon, instituteur à la retraite de Mouguerre, est à la pointe du combat en Pays basque. Là, peut-être plus qu'ailleurs, ils sont nombreux à espérer que tout n'est pas joué. « Que les choses soient claires : nous ne sommes pas hostiles au ferroviaire. Le fret et les TER (merci la Région) tissent du lien social, pas les TGV. Ces derniers sont un plus pour les grandes villes qui ont pour rêve l'Eurocité. Elles veulent attirer toutes la matière grise avec leurs aéroports, autoroutes et gares TGV. Ces cités du tertiaire grandissent en nous aspirant. Bref, le TGV assèche la province », clame-t-il.

Depuis 1992, il est à la tête du Cade (Coordination des associations de défense de l'environnement), qui regroupe 43 associations. Sa connaissance des dossiers en fait un adversaire convaincant et redouté. La majorité des rapports sur le sujet, français et européens, sont passés entre ses mains. « C'est simple, lors des réunions dans les villages, 90 % des documents que j'utilise pour mon diaporama proviennent de RFF (Réseau ferré de France) et de la SNCF », assure le bretteur. Des documents qui le confortent dans l'idée que « la priorité n'est pas de créer de nouvelles voies mais de moderniser l'existant ».

Selon lui, la LGV est source d'usure du matériel, d'effondrements de lignes et de consommation supérieure. Il dit que la vitesse sera de toute manière limitée à 220 km/h. Victor Pachon égraine un chapelet d'arguments et dénonce « l'arrogance de RFF et la Région ».

Remonté comme une pendule, il n'a pas hésité à organiser des référendums sur le sujet dans les communes basques. Il assure des participations dignes de municipales et indique que plus de 90 % des participants se sont prononcés contre la LGV. « On trouve chez nous des nonmilitants, des élus de droite, de gauche, des abertzale. Même le PNV (Parti nationaliste basque) nous soutient alors qu'il est l'initiateur du projet TGV au sud », poursuit Victor Pachon.

Jean-Louis Laduche, maire d'Ascain (sans étiquette, ex-divers droite), fait partie des 29 élus du Pays basque qui étaient présents à la manifestation du 17 octobre. Il en était même un des organisateurs. « Je suis une puce dans cette affaire, mais je ne veux pas y perdre mon âme. Si le tunnel de 10 kilomètres sous la Rhune est construit, j'irai porter ma démission de président de Natura 2000 à Bruxelles. » L'édile, pmpier professionnel, souhaite une nouvelle expertise du projet qui confirmerait ce qu'a déjà annoncé en 2006 le cabinet suisse Citec, contacté à la demande des opposants. À savoir, des aménagements minimes sur les voies existantes permettraient d'absorber le trafic actuel et à venir. Un nouveau débat technique s'est tenu le 6 novembre, à la Communauté de communes Sud Pays basque. L'idée d'une action en justice a germé chez les élus.

« Des milliers d'électeurs »

Plus au nord, c'est une manifestation qui est annoncée à la gare de Langon, le 28 novembre. Denise Cassou, enseignante retraitée, sera en tête de cortège. La présidente de LEA (Landes Environnement Attitude) mène la fronde dans le Sud-Gironde. « Avec 600 millions d'euros investis, la Région va s'endetter pour quarante ans. Ceci pour un projet qui va à l'encontre de l'aménagement du territoire avec des gares excentrées, comme celle prévue à Mont-de-Marsan, pas vraiment judicieuses pour le bilan carbone », dit-elle.

Aujourd'hui, les anti attendent avec impatience la publication des listes pour les Régionales. « Nous savons qui est pour et contre la LGV. Et nous saurons dire non pas pour qui voter mais contre qui. L'associatif représente des milliers d'électeurs et les candidats feront bien de s'en méfier », avertit Victor Pachon.

Extait du Sud Ouest Auteur : JACKY SANUDO
j.sanudo@sudouest.com

Dossier LGV LGV : Actualité :

 La ligne LGVDes voix contre les voies

Jean-Louis Carrère

Chez eux, on trouve la carpe et le lapin 

À 65 ans, le sénateur socialiste landais Jean-Louis Carrère a décidé de ne pas se représenter à la Région. Encore un temps vice-président de la collectivité, chargé des infrastructures, il a toujours été en première ligne sur le dossier LGV.

« Sud Ouest ».

Quelle image avez-vous de ces personnes qui vont contre le projet que vous portez ? Jean-Louis Carrère. Parmi eux, il y a des gens sincères de grande qualité. Ma porte leur est toujours ouverte. J'ai travaillé avec eux à tous les stades du débat public. Le problème, c'est que l'opposition à la LGV se cristallise au Pays basque et on se demande le fond des choses. J'ai du respect pour une manifestation de 10 000 personnes à Bayonne. Mais dans celle-ci, il y a la carpe et le lapin. On y retrouvait des élus UMP, des Verts, des écolos, des associatifs... Involontairement, j'ai l'impression qu'ils défendent des intérêts contraires à leurs idéologies propres.

Que proposez-vous à ces opposants à de nouvelles lignes ?

Leurs arguments ne sont pas secondaires. Il faut que nous prenions en considération les vraies questions qu'ils nous posent et essayer d'apporter les vraies réponses. Je veux qu'on les entende sur l'aspect financier, les nuisances actuelles et futures, le trafic qui ne justifierait pas de nouvelles voies. Mais qu'ils arrêtent d'aller contre le développement et de s'opposer à la grande vitesse par principe. Je leur propose de faire ensemble le cahier des charges de la LGV. Vérifions à chaque phase que nous sommes dans l'épure. Si ce n'est pas le cas, comme nous ne sommes pas des dogmatiques, on pourra renoncer.

Quelle est votre divergence principale ?

Nous sommes pour le développement, pas eux. Bien que souvent d'essence verte ou autre, ils s'opposent aux autoroutes et je le comprends, ils s'opposent au routier, je le comprends, mais qu'ils s'opposent au ferroviaire, là, je ne les suis plus. C'est une prise d'otage. La grande vitesse permet, entre autres, de faire passer du fret sur les voies existantes et sur les voies créées. Mon argument majeur est de leur dire : « Ne laissons pas le sud de l'Aquitaine, et Euskadi en particulier, à l'écart du progrès. » Il y a des enjeux énormes, et ce serait terrible d'être contraints de passer par le Béarn et Saragosse pour rejoindre Madrid et tout l'ouest de l'Espagne. Il y a urgence. Si on ne continue pas le processus, on peut se retrouver en 2016 avec la nécessité absolue de faire quelque chose. Et dès lors, il faudra attendre 2030.

Les associations disent qu'elles vont peser sur les élections régionales.

Cela vous inquiète-t-il ?

Cette forme de protestation est initiée par des personnes dont certaines siègent près de moi au Conseil régional. Elles ont un intérêt politique à se séparer de nous au premier tour pour faire le meilleur score possible. Mais il est dangereux de faire de la politique politicienne sur des grands projets de développement comme celui-ci. Ce sont des attitudes inconséquentes par rapport à l'intérêt général.

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