LGV, un acte de foi
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C'est une nouvelle qui fera date : il est définitivement acquis depuis mardi 30 juin que le Grand Sud-Ouest va, in extremis, recoller les wagons de l'Europe ferroviaire. À moins d'un retournement totalement imprévisible, un train à grande vitesse ralliera dès 2016 Paris à Bordeaux en deux heures et cinq minutes. Vingt ans après la construction de la première portion rapide entre Paris et Tours, c'est la fin heureuse d'un feuilleton dont on finissait par redouter qu'il ne s'achevât jamais. On peut écrire aujourd'hui qu'il a rythmé la vie politique régionale à travers deux générations d'élus, devenant bien malgré lui le symbole de la désunion d'un territoire, l'Aquitaine. |
Au final, il aura fallu changer d'échelle et passer du simple niveau régional à l'horizon du Sud-Ouest européen pour que se fédère la volonté quasi unanime d'une communauté de la taille d'un pays, allant de Poitiers à Bayonne, de La Rochelle à Toulouse, d'Angoulême à Pau, de Libourne à Montauban et de Bordeaux à l'Espagne. Si les premiers travaux peuvent démarrer en 2011, c'est en effet parce que derrière les régions Aquitaine et Midi-Pyrénées, de nombreux départements et communautés de communes ont accepté de voter des délibérations qui les engagent financièrement pour de longues années. Certaines l'ont fait sans connaître le détail des tronçons et des raccordements possibles, tout en ignorant quelles seraient les exactes contreparties de leurs investissements. À cet égard, la lettre adressée par Nicolas Sarkozy à Alain Juppé méritera d'être étudiée de très près car les dispositifs financiers sur lesquels elle appuie ses engagements sont encore loin d'être acquis.
La décision de lancer d'ici à la fin du mois de juillet l'appel d'offres de mise en concession de la branche centrale Tours-Bordeaux de la ligne à grande vitesse Sud Europe Atlantique doit être comprise comme la conséquence d'un acte de foi partagé très au-delà des clivages politiques. Alors, pour la première fois, une campagne régionale comme celle qui s'annonce ne fera plus du TGV un énième sujet de chamailleries. Une page serait tournée qui permettrait au Sud-Ouest d'aller enfin de l'avant !
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LGV : Actualité :
La ligne LGV, un acte de foi
La France qui avance, enfin dois je dire ...
On ne peut pas être admirateur des pyramides d'égypte ou de la muraille de chine, de la tour Eifel sans admettre qu'il a fallut des hommes pour décider ces travaux.
Je pense que depuis des décennies il manque de volonté en politique, Aujourd'hui qu'on soit pour ou contre il y a la volonté d'avancer.
Le débat reste ouvert sur les anti's ... et les pro ... Les générations futures seront la pour nous juger ...
Essayons de ne pas les décevoir et SVP ... avançons ...
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