Derniers articles

Avril 2011

Dossiers A65   LGV

Dossier LGV

Relèvement de la TVA

Lgv en Béarn

Les nouveaux horaires

La gare TGV de Lucbardez

SNCF Mobilisation générale

Opposants LGV et censure

La SNCF modernise

700 hommes derrière ce puzzle

Tgv déraillement d'un train

Lgv le tracé optimisé

Trois nouvelles gares

Le tracé de la LGV arrêté

LGV : les 4 tracés à la loupe

Horaires de vos trains

F.G.V., faillite à grande vitesse

Un vrai débat démocratique

LGV, Avocat à grande vitesse

Roquefort soulagée

la LGV en vidéo virtuel

LGV Exigences incompatibles

LGV La défense de la fôret

60 Millions de plus

LGV un pas en avant

LGV et Cantonales

Et si on allait en Bearn

On embauche 1300 personnes

Intercommunale sur les rails

Après l'A65, le dossier des LGV

Tarifs SNCF 2,8% en plus

Qui veut gagner des millions

Tgv tacle d'Alain Rousset

LGV des emplois à la pelle

Brouillage sur le ligne

Toujours plus au Nord

89% de OUI à la LGV

Trafic sur le tracé LGV

La bande des 100 mètres

Les anti-LGV à Agen

Permis de construire

Toujours suprenant, nos élus

Décision historique du Conseil régional

Les Anti LGV même le rail

LGV - Du nouveau au Caloy

le bras de fer entre les élus et la SNCF

Borloo prend le train en marche

Alain Rousset croise le fer

Le bassin orthézien oublié ?

Le tracé des 100 mètres d'Uchacq et Geloux

Geloux Détournement du tracé

Ajustements sur le tracé

TGV tout le monde descend

Tant d'inconnues dans le tracé

Protocole d'accord LGV

Le «pari» a du mal à passer

la LGV voté dans les Landes

Interview Hubert de Mesnil

Détails du tracé Landais

Un train dans un jeu de quilles

Le tracé Landais de la LGV décidé

le fuseau de 1.000 mètres

LUCBARDEZ-ET-BARGUES opposants LGV

Militants anti-LGV dans l'hémicycle

Les élus appellent un médiateur

Gérve des contrôleurs

Faut-il supprimer les TER?

Détails Roquefort - Marsan

La bande des 1000 mètres

Des voix contre les voies

Deux gares nouvelles

les grands travaux

Royal parle de racket

la voie Royal

Gaz à tous les étages

Le TGV déraille

Sarkozy s'en mêle

L'acte de foi

Décrt public

Ouverture obligatoire

La LGV combien ?

Décision partie II

Le projet partie I

Mam et la LGV

L comme LEA

L comme Laka L'est

L comme Liberté ou Lionel

Lionel nous écrit

Train d'opposants

Les limites du plan de relance

Retjons, le maire ...

LGV : Qui va payer?

Entre dans l'ére de la LGV

Le massif landais refuse d'être saigné

15.03.08 Création du dossier

Envoyer nous votre avis sur Saint-Justin.eu

retour

Saint Justin et la ligne LGV - LGV : les 4 tracés à la loupe

La desserte ferroviaire par la grande vitesse du Béarn et de la Bigorre ne sera pas rentable. C’est écrit noir sur blanc dans le document de Réseau ferré de France

 

En Béarn, les avis divergent sur le scénario de LGV à soutenir
En Béarn, les avis divergent sur le scénario de LGV à soutenir.Archives A. Torrent

Ce document a été dévoilé par Martine Lignières-Cassou jeudi à la communauté d’agglomération de Pau.

On y lit les conclusions des études et le comparatif des quatre scénarios susceptibles d’irriguer un jour le Béarn : Dax-Orthez-Pau (scénario A), liaison directe Mont-de-Marsan-Pau (B), long de l’A65 (C) et Mont-de-Marsan-Tarbes-Pau (D).

 

>> Quel serait le moins onéreux ?

Sans surprise, c’est le scénario A qui serait le moins coûteux puisque l’investissement varie de 1,5 à 2,2 milliards d’euros. Il est vrai qu’il ne comprend que 50 kilomètres de nouvelles voies entre Dax et Orthez (le shunt) avant de se raccorder à l’existant. La réalisation de Mont-de-Marsan-Pau impliquerait la construction de 75 kms de voies, pour une somme allant de 1,8 à 2,6 millions.

>> Quel gain de temps entre Pau et Bordeaux ?

Le plus court reste la ligne droite. L’usager gagnera 49 minutes si le tracé direct Mont-de-Marsan-Pau est retenu. Pau-Bordeaux se ferait alors en 54 minutes. Soit dix minutes de moins que si la future voie épouse l’existant entre Orthez et Dax. Par Dax, le trajet atteindrait 1h04. La ligne le long de l’A65, qui n’a aucun supporter, permettrait de relier Pau à Bordeaux en 1h03. Quant au détour par Tarbes, il mettrait Pau à 1h23 de Bordeaux.

>> Combien de voyageurs supplémentaires avec la LGV ?

RFF se livre à des projections intéressantes. C’est la liaison directe qui remporte la palme avec 380 000 voyageurs supplémentaires à Pau, où passe déjà 1 million de voyageurs par an. Contre 300 000 (par Orthez), 350 000 (le long de l’A65) et 330 000 (par Tarbes).

>> Quelle rentabilité pour ce projet ?

Aucune. Quoi qu’il arrive, RFF (l’aménageur) et SNCF (l’exploitant) perdront de l’argent. La valeur actuelle nette (VAN), outil comptable pour mesurer la pertinence d’un projet avant d’investir, montre ainsi que, d’où qu’on arrive, cette LGV Béarn risque d’être un gouffre financier pour les deux opérateurs. Seuls les usagers y trouveront bénéfice. En ces temps de rigueur, le débat pourrait donc voir s’opposer ceux qui craignent pour les finances publiques aux partisans de l’aménagement du territoire.

>> Ces chiffres menacent-ils le projet ?

Oui. D’autant que des critiques se multiplient contre les LGV  au regard de leurs coûts et leur absence de rentabilité. A ce jour, l’amélioration de la desserte Béarn-Bigorre est certes incluse dans le schéma national des transports mais inscription ne signifie pas réalisation. De plus;  RFF, très occupé par ailleurs, ne fera sans doute pas un lobbying intensif pour mener à bien ce dossier.

>> Mais est-ce un projet LGV ?

A priori non. Chez RFF, comme le confirme le chargé de mission Frédéric Perriere, le terme LGV n’est jamais employé pour le Béarn et la Bigorre. Il est simplement question « d’amélioration de la desserte ferroviaire.» Une expression reprise dans le schéma national des transports, actualisé en juillet, où le projet béarnais est mentionné certes, mais jamais flanqué du sceau de la grande vitesse, contrairement à d’autres. Là aussi, on évoque une « amélioration».  Dans la prose de l’administration, la LGV Béarn-Bigorre n’existe pas.

===> Cacophonie à grande vitesse en Béarn

L’union sacrée que réclamerait ce projet est loin d’être acquise. De quoi sans doute retarder la mise en œuvre de réalisation. Les élus landais ne veulent pas de nouvelles saignées.

Tant que les responsables locaux ne pousseront pas dans le même sens, on peut supposer que ni l’Etat, ni RFF ne feront du zèle pour débloquer un dossier qu’ils savent d’avance non-rentable.

Voici en tout cas les principales prises de position recensées sur ce dossier.

  Scénario A (Dax-Orthez-Pau)

celui qui recueille le plus de suffrages chez les responsables locaux. Tous les élus de l’Ouest du Béarn et du centre du département veulent en effet conserver la desserte de leur territoire, via la gare d’Orthez, et ne pas être obligés d’aller prendre le TGV à Dax.

Lors des campagnes électorales de 2011, la quasi-totalité des candidats aux cantons (dont le président Georges Labazée) et au sénat, interrogés par l’association LGV-Orthez-Oui, ont dit leur préférence pour cette option.

Les élus landais, comme la maire de Mont-de-Marsan Geneviève Darrieussecq ou le sénateur Jean-Louis Carrère, qui ne veulent pas de nouvelles saignées dans leur territoire, sont également pour ce tracé.

  Scénario B (Mont-de-Marsan-Pau)

Martine Lignières-Cassou plaide plutôt pour la voie directe. Tout comme la CCI Pau-Béarn. Sauf que la CCI veut elle une gare à Uzein, près de l’aéroport, alors que la maire de Pau n’envisage pas de déshabiller sa gare du centre-ville, qui reste indispensable à son projet de renouvellement urbain.

Suivant ainsi l’exemple de Dax et Bayonne qui ont refusé une nouvelle gare TGV à l’extérieur de leurs murs, préférant conserver et développer les existantes.

  Scénario D (Mont-de-Marsan-Pau-Tarbes)

Le CRELOC (Comité pour la réouverture de la ligne Oloron-Canfranc) plaide ce scénario parce qu’il permettrait d’utiliser une ancienne ligne de fret, par Riscle et Maubourguet, et éviter ainsi la création d’un nouveau sillon. La voie aurait ensuite été améliorée entre Tarbes et Pau. Principaux inconvénients pour les Béarnais, Tarbes aurait été servi avant Pau et le gain de temps est maigre pour rejoindre Bordeaux. Ce ne serait plus la ligne Béarn-Bigorre mais la ligne Bigorre-Béarn.

Lgv bordeaux landes transports Aquitaine
Extrait de la république des pyrénées Le 3 octobre 2011 Par Eric Normand

Désacord à Escaudes LGV : Actualité :

LGV : les 4 tracés à la loupe

 

Votre commentaire ici Votre commentaire ici

Envoyer un commentaire sur cet article

Un mail pour Saint-JustinEcrire au webmaster

 

Fonctionnalité bloquée par préférence cookies

Saint-Justin© 2007 • Charte de bonne conduite• Mise à jour le 05.10.2011

Saint- Justin - LGV - LGV : les 4 tracés à la loupe