La révolution paysagère en route
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À travers un ordre du jour particulièrement dense, l'assemblée générale du Pays des Landes de Gascogne, qui s'est tenue au foyer de Roquefort vendredi soir, a mis en lumière de nombreux constats et projets qui vont remodeler le paysage actuel. Et modifier aussi les comportements, le vent du 24 janvier ayant manifestement soufflé les limites départementales. En effet, Landais et Girondins qui partagent la même problématique d'après-tempête ont parlé d'une même voix. |
L'horizon dégagé
Après les mots de bienvenue de Pierre Chanut, maire de Roquefort, le président Dominique Coutière a rapidement donné la parole à Philippe Sartre, président de la commission urbanisme, qui a ouvert le chapitre de l'après-tempête en parlant du paysage. Après les mesures d'urgence et en marge de la forêt de production, le temps est à la restauration de l'environnement boisé des communes forestières (études paysagères, acquisitions foncières).
Pour Philippe Sartre, le moment est propice à un « remembrement urbain cohérent » en profitant de l'actuelle carence de l'exploitation de la forêt. Un vide qui doit être mis à profit pour « sensibiliser à l'identité du pays » en développant l'utilisation du pin maritime et en premier lieu pour le remplacement des pylônes électriques. Comme le rappelait Jean-Claude Deyres, le Conseil général a adressé un questionnaire aux communes pour dresser un état des lieux précis du réseau.
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Ferme photovoltaïque
Conséquence de la tempête, chaque commune a quasiment son projet de ferme photovoltaïque publique ou privée dira le président Coutière avant de faire un peu d'ombre au tableau. En effet, les postes sources répartis sur le territoire autorisent au mieux 1 000 ha de projets et le Gabardan en mobilise déjà le tiers. |
Vu les réformes en cours sur la taxe professionnelle, l'intérêt financier de ces projets non créateurs d'emplois réside essentiellement dans la location des terrains. Ce qui relance le débat sur la priorité à donner aux projets des collectivités sur ceux du privé. D'autant que, comme on l'entendra, le réseau est à ce jour public. Du pain sur la planche pour la commission de réflexion.
L'assemblée a aussi validé le projet de contrat de pays 2010-2013 (20 à 25 M€) prochainement présenté à la commission permanente de la Région qui a retoqué les dossiers salles de sports. 14 opérations portant sur les services ont été conduites dans le cadre du programme Leader (12 autres sont à l'étude) dont le rassemblement des jeunes du pays à Roquefort. Une exposition de kakemonos réalisée à cette occasion était présentée aux élus qui repartent de Roquefort avec un agenda bien garni.
Source Sud Ouest du 22/09/09
Auteur : Jean-Marie Tinarrage |
Actualité :
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La tempête financière menace les Landes. Certains propriétaires devant l'obligation de replanter des pins et devant donc attendre 25 à 40 ans avant d'en tirer un revenu ont imaginer pouvoir faire autre chose avec les Landes ...
Première piste dont il a été question d'étendre la culture du maïs, mais il n'y a déjà pas assez d'eau pour les cultures actuelles ..
Maintenant tout le monde veux du solaire et chaque Mairie se doit d'avoir son projet de ferme, et le terme est choisi à dessein, ferme solaire. Comme si le soleil se cultivait ... Mort de rire.
Dans l'article précédent j'étais déjà venu sur le phénomène de production : l'énergie solaire est disponible lorsque nous n'avons ni besoin en lumière ni besoin en chauffage. Elle serait idéalement placée pour faire de la climatisation. Ce que l'isolation fait très bien aussi.
Ici nouveau dans la lecture de l'article c i contre ont peut lire que le réseau de transport d'électricité n'est pas capable de supporter des puissances solaires importantes ... C'est le serpent qui se mord la queue.
La mutation de la taxe professionnelle à la charge des entreprises aujourd'hui vers le consommateur dés demain modifie profondément les recettes des communes et seul les loyers paraissent aujourd'hui comme une rentrée d'argent directe.
On peut donc logiquement s'attendre a des investissements massifs dans le secteur immobilier par la viabilisation de terrains ou carrément dans l'aquisition, la réhabilitation de l'ancien et sa location directe.
C'est la pratique inverse du commerce : créer l'offre et attendre la demande au lieu de laisser le privé s'occuper de l'offre et de créer la demande. Ce qui serait le rôle de l'état et ses représentants locaux.
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