Exosun, une PME aquitaine innovante, forte de 60 collaborateurs de haut niveau, possédant six brevets et valorisée à l'international, sera stoppée net dans son développement par ce décret inadapté et incohérent.
À l'échelle locale, ce sont 500 emplois qui ne verront pas le jour, répartis dans les Landes, le Médoc, la Communauté urbaine de Bordeaux. C'est une plus-value technologique phare pour notre région qui est mise à mal, mais également des retombées économiques et sociales qui ne se concrétiseront pas alors que nos territoires en ont tant besoin. Au-delà de l'Aquitaine et du territoire national, c'est la projection d'une PME française sur les marchés étrangers qui est directement arrêtée.
Oui, nous sommes novateurs, prescripteurs des solutions énergétiques de demain. Oui, nous sommes fiers de notre différenciation technologique, de cette création et acquisition de savoirs, de cette spécificité qui fait notre plus-value et qui est maintenant mondialement reconnue. Et c'est en cela que nous sommes légitimes pour poser à nos gouvernants les questions de notre futur énergétique commun en tant que citoyens, salariés, ou dirigeants d'entreprise dans le domaine de l'énergie solaire.
Le 9 mars, le gouvernement choisira entre affirmer de manière définitive le virage historique de la France en direction de l'énergie photovoltaïque et de la diversification des modes de production d'énergie, ou fouler aux pieds un pan naissant, innovant et prometteur d'une industrie française.
25 000 emplois sont à ce jour menacés sur l'ensemble de la filière ! Nous attendons que, le 9 mars, chacun prenne ses responsabilités.
Nous, Exosun, sommes engagés à fournir demain un kilowattheure compétitif, de qualité, issu de l'énergie solaire, et pour cela nous avons besoin d'un cadre réglementaire stable et incitatif. Il est de la responsabilité du gouvernement de fournir ce cadre.