Et Henri Proglio, le patron d’EDF, pousse à la roue pour obtenir des hausses de tarifs. Bref, à l’exception de l’uranium, en chute libre depuis la catastrophe de Fukushima, les prix de toutes les sources d’énergie grimpent en flèche. Une véritable catastrophe en cette période préélectorale, et alors que le pouvoir d’achat des Français est déjà sérieusement malmené.
Une série de mesures est concoctée dans l’urgence. Les prix du gaz sont gelés, les hausses du tarif de l’électricité limitées au strict minimum, des mesures fiscales soutiendront les automobilistes.
Soit. Cette petite trousse de secours permettra, peut-être, de contenir la poussée de fièvre jusqu’en 2012… Mais après ? Un rattrapage est inévitable. Et il risque de faire mal… Car c’est désormais une certitude: l’ère de l’énergie bon marché est révolue.
EDF au pied du mur
Le président d'EDF, Henri Proglio, table sur une hausse de 30% en cinq ans.
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Le président d'EDF, Henri Proglio, table sur une hausse de 30% en cinq ans.
Tous les facteurs convergent pour la hausse : l’ouverture du marché à la concurrence, part croissante des énergies renouvelables dans la facture, besoins de financement d’EDF. Les réseaux de distribution sont vieillissants et l’heure est venue de prolonger la durée de vie des 58 réacteurs.
Certes, Henri Proglio, a obtenu 40 euros du MWh à compter du 1er juillet 2011, puis 42 euros à partir du 1er janvier 2012.
Mais le consommateur ne bénéficiera pas de l’ouverture du marché à la concurrence !
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Le gaz dans tous ses états
Depuis juillet, le prix du gaz a flambé, en France, de 20%.
Un record ! Et un comble, à un moment où les prix du marché mondial étaient au plus bas. Explication : calé à 80% sur des contrats à long terme, eux-mêmes indexés sur le prix du pétrole, le prix du gaz n’a pas grand-chose à voir avec le marché mondial.
Prenant conscience du problème, le gouvernement vient de modifier cette formule en y intégrant une plus grande part de prix de marché. Las ! Le marché est en plein retournement, sous l’effet de la catastrophe de Fukushima. Le gaz est en effet devenu le premier substitut au nucléaire.
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Pétrole : les marchés irrationnels
Depuis les troubles en Libye, le prix du baril de pétrole s’est envolé de 25%.
Une inquiétude irrationnelle ...
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Depuis les troubles en Libye, le prix du baril de pétrole s’est envolé de 25%.
Une inquiétude irrationnelle : l’Arabie saoudite et les Emirats arabes unis ont compensé 1,7 million de barils par jour que ne livre plus Tripoli. Aucun risque de pénurie.
Seulement voilà : "Les marchés anticipent des tensions", explique Jean-Jacques Mosconi, directeur de la stratégie de Total. En 2010, la demande mondiale a explosé de 3 millions de barils par jour supplémentaires. En attendant, que faire ?
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Très chères énergies renouvelables
D’après la Commission européenne, l’éolien terrestre coûte encore 40% plus cher –et le solaire photovoltaïque 400% – que l’électricité conventionnelle !
Bruxelles a fixé la part de ces renouvelables à 20% du panier énergétique total en 2020. Très bien. Mais, là encore, le consommateur va devoir financer ce développement. L’an passé, l’explosion du photovoltaïque a creusé un déficit de 968 millions dans les comptes d’EDF, portant le manque à gagner total de l’électricien, déjà bien plombé par le boom de l’éolien deux ans plus tôt, à… 2,8 milliards d’euros.
Seule lueur d’espoir : la hausse des prix de l’énergie sur le marché va peut-être favoriser le solaire.
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