Notre lycée s'y met aussi
Le lycée Hector-Serres fait installer 450 m² de panneaux photovoltaïques sur ...
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Le lycée Hector-Serres fait installer 450 m² de panneaux photovoltaïques sur un hangar de stabulation. L'exploitation agricole du lycée fait de l'élevage et vend de la viande, elle pourrait aussi cultiver le soleil et l'électricité cette année. « L'investissement s'élève à 330 000 euros, dont 10 % en propre et 90 % par emprunt. De 8 000 à 10 000 euros seront dégagés la première année et au bout de 15 ans tout le produit reviendra à l'exploitation. » (Romain B…,)
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Un vaste sujet qui irrigue, sinon éclaire, les douze pages du magazine qu'ils ont conçu dans ses moindres détails. Des reportages à la mise en page. Jusqu'au choix de la une judicieusement intitulée : Landes & photovoltaïsme, le courant passe…
Une enquête pour laquelle ils ont rencontré, entre autres, Marc Frager, le directeur du développement chez EDF-EN. Une interview qu'ils ont réalisée à Losse où se niche, sur 260 hectares, la plus grande ferme solaire d'Europe.
Un point de vue favorable au photovoltaïsme contrebalancé par celui de Christian Pinaudeau, le secrétaire général du Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest. Lequel redoute que les centrales solaires au sol, en raison des fortes subventions dont elles s'accompagnent, dissuadent les professionnels de réinvestir dans la forêt.
Un débat enrichi de points de vue de particuliers comme cet agriculteur de Gaas qui a fait du photovoltaïsme sur les toits de ses hangars un pari sur l'avenir et un complément de retraite.
Si tous les quatre ne travailleront pas forcément dans ce secteur d'activité, tous se disent, en revanche, heureux de l'expérience.
L'inquiétude des sylviculteurs landais
Les élèves ont également recueilli l'avis opposé, celui du Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest, en la personne de
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Les élèves ont également recueilli l'avis opposé, celui du Syndicat des sylviculteurs du Sud-Ouest, en la personne de Christian Pinaudeau, leur secrétaire général. Il craint « une bulle spéculative » sur ce type de production d'énergies renouvelables, solaire et/ou éolienne. Quand on sait qu'un hectare de pins rapporte au mieux 100 euros par an, contre vingt-cinq fois plus s'il accueille des panneaux solaires, on peut penser que les sylviculteurs soient tentés de louer leurs terres.
Mais au-delà, devant l'attitude des pouvoirs publics qui financeraient plus le solaire et l'éolien que la biomasse forestière, le risque est surtout que les professionnels se découragent et ne réinvestissent plus dans la forêt. Il propose que l'on continue à baisser le prix subventionné de rachat de l'énergie solaire.
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