SANTÉ. La France est peu touchée mais le ministère prévoit un nouveau pic cet automne
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Le virus A/H1N1 sera virulent à la rentrée |
Les écoles sont fermées.
Mais les colonies de vacances et les centres aérés ont ouvert. Pour les 2, 5 millions de jeunes qui les fréquenteront, tout est prévu en cas de signalisation de cas de grippe dus au virus A/H1N1 . La fermeture des écoles et la chaleur de l'été devraient avoir en partie raison du virus, qui ne trouvera plus matière à se transmettre rapidement dans les lieux où s'agglutinent les enfants, qui, le rappelle le professeur Hervé Fleury, directeur du laboratoire de virologie du CHU de Bordeaux , sont « dépourvus d'immunité antigrippale ».
De plus, explique Sylvie Briand, directrice du programme sur les épidémies et pandémies de l'OMS (Organisation mondiale de la santé), « l'été, les canaux de transmission sont un peu différents et en général on a moins de transmissions. Les raisons sont multifactorielles. Il y a d'abord l'aspect climatique, sachant que les virus grippaux survivent mieux au froid qu'au chaud. L'autre élément important est la densité du contact entre les gens. » D'ailleurs, le réseau de surveillance Grog (Groupes régionaux d'observation de la grippe), qui a suivi la semaine passée près de 20 000 patients de médecine générale et 5 000 de pédiatrie, estime que « l'activité des infections respiratoires aiguës relevée par les vigies du réseau reste basse : 8 % des consultations des généralistes et 12 % de celles des pédiatres ».
Les États-Unis plus affectés
Cela n'empêche pas l'OMS, qui a porté officiellement le niveau d'alerte à 6 - le plus élevé signalant une pandémie - , de faire état, dans son dernier bilan, de la contamination de plus de 70 893 personnes dans 116 pays, faisant 311 morts.
Le pays le plus affecté restent les États-Unis, suivis par le Canada et l'Australie. En France, en revanche, où aucun cas mortel n'a été signalé, la situation n'est, selon la ministre de la Santé Roselyne Bachelot, « absolument pas la même qu'en Grande-Bretagne ».
Son homologue britannique a en effet fait état de prévisions alarmantes, indiquant que les cas de A/H1N1 doublaient chaque semaine outre-Manche et que « si cette tendance se poursuit, nous pourrions avoir plus de 100 000 cas par jour d'ici à la fin du mois d'août ». Roselyne Bachelot a précisé : « Sur les 300 cas de grippes A/H1N1 diagnostiqués en France, aucun n'est grave et les deux cas les plus sévères sont déjà rentrés chez eux, ils sont guéris. »
Reste que les hommes de l'art sont sur leurs gardes. D'abord, ils savent désormais, comme l'explique Hervé Fleury, que le virus peut être transmis à des patients n'ayant pas quitté la France. « Dans le travail que mon équipe a effectué avec le CHG d'Angoulême, raconte le virologue, le patient source revenait de New York et était infecté par le virus. Il a contaminé deux collègues de travail qui, eux, étaient restés à Angoulême. »
Ensuite, ils sont persuadés que 25 % à 50 % de la population française pourrait être touchée à l'automne. « Dans ce cas, prédit le professeur Berche de l'hôpital parisien Necker, l'épidémie sera difficile à contrôler pendant 8 à 10 semaines, durant lesquelles il faudra probablement envisager des mesures d'isolement collectives. »
Enfin, un cas de résistance du virus à l'antiviral Tamiflu a été observé à Hongkong.
Nouvelle stratégie
Et dernière nouvelle du front : la disponibilité du vaccin sera plus tardive que prévu. Le docteur Jean-Marie Cohen, coordinateur national du réseau des Grog, l'annonce : « Les plus optimistes parient pour une disponibilité en novembre-décembre, les plus pessimistes en janvier. » Dans ces conditions, la ministre de la Santé a l'air d'opter pour une stratégie différente de celle appliquée jusqu'à présent. « La progression de la pandémie et l'augmentation du nombre de cas, a-t-elle récemment déclaré, nous pousseront certainement à étendre, dans le courant de l'été, la prise en charge des patients en milieu ambulatoire. » Traduction : ce sont les médecins libéraux qui devront se substituer à l'hôpital. D'ailleurs, elle leur a annoncé au congrès de la médecine générale qu'ils « feront très certainement partie des populations prioritaires de toute campagne de vaccination ».
Reste que si le virus est peut-être bénin (2 à 3 décès pour 1 000 contre un pour 1 000 pour la grippe saisonnière), 20 millions de personnes touchées, cela donnerait 40 000 morts.
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Actualité de AH1N1 :
06.07.09 Rentrée des classes
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20 millions de cas de grippe en france donnerait donc 40.000 morts. Voilà la conclusion de cet article pas trop rassurant. |
La France pas touchée, pour le moment comme dirait la voix.
Le vaccin ne pourrait pas être disponible avant Janvier.
Le tamiflu inefficace ...
Comment ne pas se sentir concerné ... j'ai lu dans ce texte du Sud Ouest qu'il faudrait envisager des mesure d'isolement collectives.
C'est quoi l'isolement collectif ?
Définition d'isolement d'un malade:
Le malade est placé en chambre stérile à l'isolement, le local est mis en dépression de telle sorte que comme dans un labo ou une salle blanche, la contamination ne puissent pas sortir du local.
Définition de collectif :
Dans le cas d'une catastrophe naturelle climatique, d'un accident grave, on évacue la population affectée (pas infectée) et on la rassemble dans un gymnase, un foyer, une salle des fêtes, un stade ... Mais la je ne comprends pas comment on va empêcher le virus de circuler ... pas possible de mettre un stade en dépression ni même d'imaginer des sas d'entrée et sortie ..
En conclusion l'isolement collectif de 20 millions de personne ça serait quoi ? Les plans de fermeture d'école ne vont pas suffire, il va falloir fermer les frontières du pays, des régions, des départements, des cantons, des communes, des bourgs et villages, de nos jardins ... et s'auto isoler ....
A suivre
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