"Le lien de causalité n'est pas établi et est même sérieusement contesté", a déclaré la ministre de la Santé. "Si on fait la une des journaux à chaque rougeur ou mal de tête, on est mal barrés", a-t-elle ironisé.
Vaccin contre la grippe A (Sipa) |
Le lien de causalité entre le cas signalé de syndrome de Guillain-Barré et la vaccination contre la grippe H1N1 "n'est pas établi" et "même sérieusement contesté", a déclaré vendredi 13 novembre au Sénat Roselyne Bachelot.
"Le lien de causalité n'est pas établi et est même sérieusement contesté", a déclaré la ministre de la Santé interrogée dans le cadre du débat sur le projet de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2010.
Le ministère de la Santé a annoncé jeudi qu'un cas "probable" de syndrome Guillain-Barré (SGB), une maladie rare du système nerveux périphérique, avait été signalé mardi après vaccination. |
Syndrome grippal avant de se faire vacciner
Roselyne Bachelot a précisé au Sénat que "cette personne avait un syndrome grippal avant de se faire vacciner".
La personne a ressenti "six jours après" la vaccination "des paresthésies, ce que les enfants appellent fourmis dans les jambes". Or un syndrome de Guillain-Barré "survient en général plus tard, 15 jours à 3 semaines après".
Elle a expliqué que le syndrome de Guillain-Barré apparaît après une infection virale, une grippe en particulier.
"La meilleure façon de se protéger contre le syndrome de Guillain-Barré, c'est précisément de se faire vacciner", a lancé la ministre.
Les signes du syndrome étaient "extrêmement bénins" et "ont régressé spontanément" a encore dit la ministre. Elle a souligné que la femme touchée a été "prise en charge par son médecin généraliste" et est rentrée chez elle.
"Si on fait la une des journaux à chaque rougeur" sur l'endroit de l'injection ou "un mal de tête, on est mal barrés dans nos techniques de communication", a-t-elle ironisé.
"Fourmillements"
Le ministère de la Santé a indiqué jeudi qu'un cas "probable" de syndrome Guillain-Barré (SGB), une maladie rare du système nerveux périphérique, a été signalé mardi après vaccination contre la grippe H1N1, sous une forme modérée qui a "évolué favorablement".
Ce cas a été signalé dans le cadre du dispositif de pharmacovigilance de la vaccination, précise le ministère dans un communiqué, indiquant qu'il s'agit "d'une forme modérée et uniquement sensitive" et que "l'origine n'a pas été établie".
Le ministère a précisé que par "forme uniquement sensitive", il faut entendre qu'"il n'y a pas eu de paralysie, mais uniquement des fourmillements".
Bulletin publié ce vendredi
Chaque année en France, "1.700 à 1.800 cas de syndrome de Guillain-Barré donnent lieu à une hospitalisation, soit 5 par jour", note le communiqué, qui précise que "dans la plupart des cas la survenue d'un syndrome de Guillain-Barré est liée à un épisode infectieux, bactérien ou viral, dont la grippe".
Il fait valoir encore que "l'attribution d'un syndrome de Guillain-Barré à une vaccination nécessite une expertise approfondie" qui sera conduite par l'Agence de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Rappelant que la ministre de la Santé Roselyne Bachelot "s'est engagée à la transparence sur les effets secondaires de la vaccination contre la grippe A(H1N1)", le ministère indique que l'Afssaps publiera vendredi un bulletin de pharmacovigilance.
Le SGB, également appelé "polyradiculonévrite démyélisante aiguë", est une atteinte des nerfs périphériques qui (en principe) se traduit par une paralysie rapide, débutant le plus souvent au niveau des membres inférieurs puis remontant vers le haut du corps.
Précédent aux Etats-Unis
Cette maladie rare (2,8 cas/100.000 habitants/an) est potentiellement grave, même si la récupération est le plus souvent complète. 5% des patients décèdent et environ 10% gardent des séquelles, un risque moins important si la prise en charge est précoce.
Selon l'Afssaps, "le risque avéré de syndrome de Guillain-Barré découlant de la grippe est très supérieur au risque incertain de survenue d'un tel syndrome du fait de la vaccination".
"Il y a 70 fois plus de Guillain-Barré à la suite d'une grippe qu'après une vaccination contre la grippe", affirmait récemment le Pr Christian Perronne, du Haut Conseil de la Santé publique.
La crainte de la survenue de ce syndrome a été régulièrement évoquée depuis le début de l'épidémie, suite au précédent américain de 1976. Après l'irruption sur une base militaire d'un virus de grippe porcine, quelque 40 millions d'Américains avaient reçu à la hâte un nouveau vaccin. Un demi-millier de personnes avaient alors contracté le syndrome de Guillain-Barré, et 25 personnes étaient mortes.
Cependant, selon des experts, rien n'a permis d'établir de façon certaine que la survenue du syndrome était liée à la vaccination.
(Nouvelobs.com)
NOUVELOBS.COM | 13.11.2009 | 14:35
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Actualité de AH1N1 :
13.11.09 Syndrome Guillain-Barré
Qui faut il croire ?
La vaccination médiatisée est elle crédible ?
Qu'en est il du secret médical dans les centres de vaccination ?
Comment être sur que l'on rencontre un vrai médecin ?
Autant de questions qu'on est en droit de se poser. De la même façon que les information sur internet ne sont pas authentifiées parfois même pas vérifiées ou mensongères que penser de la télévision manipulée par le pouvoir..
Je rejoins facilement l'avis des généralistes écartés de cette vaccination, écartés de la relation de confiance avec leurs patients. Mon médecin me dirait "faîtes vous vacciner, ou je vais vous vacciner", je n'hésiterais pas une seconde.
Des centres de vaccination qui ressemblent à des isoloirs dans des lieux ou on va voter pour ou contre la "panurgisation" sociale et ou chacun se doit remplir un bulletin de santé sur sa vie et ses maladies sans même être sur que ces données ne seront pas utilisés par un ministère des biens portants (la race arrienne) et un ministère des anciens (condamné parce qu'ils coûtent trop cher à l'ancien système de soin)
Sommes-nous devant un nouvel ordre mondial, dirigé par l'industrie de la vie et de la mort et représenté médiatiquement par des pantins gesticulateurs et manipulés.
Brrr, j'en ai des fourmillements
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