Les ministres européens des finances vont discuter d'une taxe carbone sous l'impulsion de la présidence suédoise.
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La présidence suédoise de l'UE a indiqué, vendredi 24 juillet, que les ministres européens des Finances doivent discuter de la "taxe carbone". Cette dernière consiste à taxer à l'intérieur d'un pays la consommation d'énergies polluantes pour modifier les comportements.
"Notre ministre des Finances, Anders Borg, va démarrer une discussion sur la taxe carbone au sein du groupe des ministres des Finances européens", a indiqué devant la presse Maud Olofsson, ministre suédoise de l'Energie et de l'Entreprise.
"Du point de vue de la Suède et de la présidence suédoise de l'UE, nous voulons avoir une discussion là-dessus", a-t-elle ajouté, en marge d'une réunion des ministres de l'Energie et de l'Environnement à Aare (centre de la Suède). |
Baisse des émissions de 9%
Le pays applique la taxe carbone depuis 1990 et n'a de cesse d'en vanter les mérites. Il indique que ses émissions de CO2 ont baissé depuis lors de 9% tandis que le Produit intérieur brut s'est accru dans le même temps de 48%.
"Ce système a mis un prix sur la pollution et c'est une incitation très forte à développer de nouvelles technologies", souligne Maud Olofsson.
"Beaucoup de pays en discutent actuellement", a-t-elle noté. La France y réfléchit très sérieusement.
Devant les ministres de l'UE, le commissaire européen à l'Environnement Stavros Dimas a également fermement défendu "les politiques de taxation servant à promouvoir des produits et des procédés verts".
Cibler la pollution
"Pour encourager l'emploi et l'entreprise, le poids des taxes doit cibler la pollution, l'utilisation des ressources et de l'énergie, plutôt que le travail et les bénéfices des entreprises", a-t-il dit.
"Une taxe n'est jamais populaire, mais si elle est bien comprise comme une taxe sur la pollution, alors elle à une plus grande chance d'être acceptée", a-t-il conseillé.
Pour autant, cette formule choisie par certains Etats a peu de chances de devenir une politique à l'échelle européenne, a souligné Stavros Dimas, rappelant que les décisions en matière de fiscalité requièrent toujours l'unanimité.
(nouvelobs.com)
NOUVELOBS.COM | 24.07.2009 | 17:32 |
Actualité de l'A65 :
l 'A65 et le carbone
Suivant le modèle pollueur = payeur dont on nous parlait il y a 2 ans déjà lors du grenelle de l'environement.
Ce même grenelle pronnait la non construction de l'A65. Ensuite l'A65 a été déclaré d'utilité publique et d'autoroute verte.
Etape suivante : l'A65 devra lever un impôt nouveau et sera peut être la première autoroute française ou votre ticket sera majoré de l'éco taxe (autre forme de taxe sur la pollution).
Donc après avoir payé son carburant l'automobiliste aura à payer la TIPP augmenté de la TVA, ensuite il payera l'autouroute + l'éco-taxe-carbonne et encore de la TVA ...
Toutes ces taxes serviront a soutenir le marché automobile indispensable à la rentrée des taxes ... Est ce qu'on se moquerait de nous ...
L'état encouragerait il la pollution en soutenant les constructeurs de voiture sale .. Je ne comprends plus rien dans ce monde ...
Et le ferroutage, pourquoi on en parle plus, ca pollue pas donc pas d'entrée d'impots !!!
ça c'est bien pire que OMO qui lave plus blanc que blanc.
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