Derniers articles

Avril 2011

Dossiers A65   LGV

Autres articles

Les Restos du coeur inquiets

L'appel d'Olivier Berthe

Chapeau bas

Je vis grâce aux dons

Niches fiscales

Bénévoles malgré la crise

le système nous broie

la faillite politique

De plus en plus pauvres

La précarité énergétique

Déclaration d'élus

Une véritable catastrophe

les raisons de la colère

La crise alimentaire

en dessous de la réalité

13,5% de la population

La révolte des abeilles

Persil lave plus blanc

Les supermarchés et l'emploi

Dignité et considération

Collecte alimentaires

Les émeutes de la faim

3,6 Millions de mal logés

mourir à St-Justin

Olivier Besancenot

Eric CANTONA

La 26eme campagne

la population sensible

le Conseil général voit rouge

Maraude d'été

K.O. debout mais ...

Les enfoirés cambriolés

Emmaus en grêve

les restos du coeur lancent une ...

Collecte dans les supermarchés

Carnaval aux Restos du coeur

925 euros pour les Restos du coeur

CIAS : Poisson d'avril ?

Le bon bilan du CIAS

Les restos donnent de la voix

Tout sur les horaires

Déjeuner avec Adrianna Karembeu

Gabaret dans la discrétion

Les Restos du coeur sont anxieux

La grande collecte

Dépassé par la crise

La précarité (11/2008)

La page des restos

 

Actualités diverses

le Marsan à l'horizon 2030

La zone euro

Sortir de l'euro

Replanter de d'avoine

Les maires en panne

Notre compétence première

l'inflation + 2,1%

Qui va payer ?

Victoire pour Ikea

C'est l'Atlantide sud. . .

Non à Atlantisud

Peur sur la ville

Les projets Atlantisud, Ikea

les Mirages F1 rentrent de Libye

Portrait Valérie Cohou

Démographie en aquitaine

Bascule vers la TNT

Saint-Luc le grand truc

Mort à Saint-Justin

Les mariages forcés

Moules frites

Taxés plus pour payer plus

Optimiste pour les Landes

la route de la transhumance

Coup de gueule du 11 septembre

La révolte des abeilles

Les palombières en effervecences

Piqures de guêpe, frelons, abeille

Un nid de frelons asiatiques

Nouveaux arrêtés préfectoraux

Une vie après la mort

le canard se cuisine

Prison pour Jean-Marc Boine

30% d'avions en plus

Malaise et suicide à ONF

les fêtes de Douzvielle

Mourrir pour la forêt des Landes

Nettoyer la fôret

Gaz plus 20% en un an

Les gentils et les méchants

Supermarché menacé

Plus de radars mobiles

Cassé par le conseil d'état

Un corps dans la Douze

Justice sociale

Covoiturage

Caprice du ciel

Un primtemps trés sec

Supermarché recalé

Le Grand Moun

Accident de poids lourd

La fable du gaz et du ..

Le nématode menace la forêt

Passage à la TNT

Mystère de l'empoisonneur

Les anciennes du Gabardan

Elections cantonales

Menace sur le stade Montois

Accident de poids lourd

L'incapacité est un scandale

Intercommunale sur les rails

Entente sur les prix

Ramassage scolaire

Résilier Orange

Téléphone Orange

Un supermarché de trop

Contribution économique territoriale

Tractations sous la table

PLU & Supermarché

PLUIE de recours

Le loto de pôle emploi

On extermine les chats

1500 euros pour Klaus

Peur à Saint-Justin

Nouveaux radars automatiques

Pas de pénurie Landaise

La fôret Landaise

La guerre des chiffres

Stations fermées

Pénurie de carburant

Réforme des retraites

Stop, sens interdit

Visite de la ferme"

Deux supermarchés !!

500.000 Euros pour la salle

scolytes La double peine

Incendie dans les landes, 167ha

Feu vert pour hypermarché

Méchoui de sanglier

Risque d'incendies

Electricité 4% d'augmentation

Augemntation substancielle de

la Taxe d'habitation

la FERIA de Douzvielle

scolytes Le fléau

Hypermarché, les travaux ont c..

La maquette du Cora

Inquiètude dans le bourg

Storim VS Leclerc

Nouveau commerce

budgets municipaux à revoter

Budgets insincères

Le programme de la foire

Deux Maisons Médicales

Y a t'il diffamation ?

Un pavé dans la vitrine

Alerte météo 30 Mars

Au bonheur des dames

Budget "prudent et raisonné"

Tous les résultats second tour

Régionales 2010 second tour

Régionales 2010 1er tour

Saint-Justin au féminin

Un an et toutes ses dents

Esprit du service public

Danger de mort

Organisateurs de loto poursuivis

Agression à Saint-Justin

Distributeur de billets

L'état de la voirie

Trottoir et mâchoire brisée

Le conducteur décède

Taxes locales à la hausse

Taxe professionnelle

Défibrilateur c'est quoi ?

La Poste devient une S.A.

La Bastide d'Armagnac

Pharmacies dans le rouges

Journée TER découverte

Marché Nocturne

La guerre de 100 ans

Vide greniers

Les CHEMINART Font étape

Le club de l'Âge d'or redémarre

Roquefort

Gaz à tous les étages

Gabaret

Les élus votent 14 non 1 oui

Marché de producteurs

Le marché du dimanche

La Maison de la santé est ouverte

 

Tourisme - Sorties

Au pays de l'armagnac

L'armagnac en fête 2011

Les sangsues et les grenouilles

Il pleuvra des étoiles

Cuisson à l'étouffée

La vocation et la Base BA118

à pied ou en vélo

La ronflante est de sortie

La poule au pot

Une journée dans la Lande

Vertige de l'Adour

La plage près d'ici

Le Moulin de Poyaller

Arme Nucléaire

à Cheval à Saint-Justin

Lundi de Pentecôte

Malichecq renaît

Merveille des landes

Sur le circuit de Nogaro

Les jardins de Nonères

Sur le rail dans les landes

Le musée nouveau est arrivé

La base BA118 de Mont de Marsan

Les anciennes du Gabardan

Objectif Paysages des Landes

Merveille des Landes

Les grues cendrées

la blanche d'Armagnac

les fêtes de l'Armagnac

Circulation interdite en forêt

les fêtes de Vielle Soubiran

Le jardin des plantes

la FERIA de Douzvielle

le dernier café

Le retour des fossiles

Journée découverte TER

A la découverte de l'or

Opéra aux fenêtres

Ecomusée de l'Armagnac

La base de loisirs du Marsan

Notre Dame des Cyclistes

Exposition de peintures

Centre Jean Rostand

Du Vatican aux Landes

Tourisme à la ferme

Terre d'Armagnac

Sanguinet à l'âge de bronze

L'Armagnac à 700 ans

Distillation de L'Armagnac

Chemin de Saint-Jacques

A english man on the Road

Les Amis de Saint-Jacques

La Romieu

Le jour de la St Jacques

L'a65 conduit à Compostelle

Des trésors menacés

Landaise des amis de Saint-Jacques

St Avit, Une fresque qui fait vibrer

La halte de Cagnotte

Les pèlerins font le chemin

 

Saint Justin et la pauvreté : Europe : de la faillite politique à la dictature économique

LE PLUS. Union monétaire et économique, l'Europe d'aujourd'hui est affaiblie par une crise sans précédent. Marx l'avait prédit : l'économie préside le politique. Poussée à son paroxysme, la loi des marchés est-elle en train de tuer la démocratie ?

 

Statue de Karl Marx en Allemagne (Uwe Meinhold/AP/SIPA)
Statue de Karl Marx en Allemagne (Uwe Meinhold/AP/SIPA)

Je ne suis pas marxiste. Je ne l’ai jamais été et je ne le serai très certainement jamais. Mais s’il est une vérité qui demeure néanmoins incontestable, sur le plan de l’analyse philosophique, c’est bien celle que Marx énonça, secondé en cela par Engels, dans l’historique "Manifeste du parti communiste", publié en 1847, déjà. À savoir : ce sont les infrastructures économiques, autrement dit l’activité de production, qui conditionnent les superstructures politiques, y compris dans leur dimension morale.

 

Cet axiome, auquel le social-démocrate et européen convaincu que je suis reconnaît volontiers toute la pertinence conceptuelle, Marx le corrobora, dans ce même "Manifeste", par une formule restée célèbre tant elle frappa alors les esprits : "Les idées dominantes d’une époque n’ont jamais été que les idées de la classe dominante."

C’est bien là, en effet, cette nouvelle loi (la loi du marché, serais-je tenté de dire ici) qui semble présider aujourd’hui et plus que jamais, au destin de bon nombre des pays de notre Europe, au premier rang de laquelle émergent bien évidemment, ainsi que nous venons de le voir tout récemment, la Grèce et, surtout, l’Italie.

Car que sont leurs nouveaux chefs de gouvernements, Lucas Papadémos (jadis gouverneur, de 1994 à 2002, de la Banque centrale de son pays) pour la Grèce et Mario Monti (autrefois conseiller international, en 2005, de la banque d’affaires américaine Goldman Sachs) pour l’Italie, sinon de purs et simples économistes, eux-mêmes aux ordres d’un nouveau genre, mais non pour autant moins pernicieux, d’oligarchie ?

Goldman Sachs, le fil conducteur coupable

Davantage : le tout nouveau directeur de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, n’est-il pas, lui aussi, un ancien haut fonctionnaire de cette même Goldman Sachs ? C’est du reste là, cette très puissante institution financière, fleuron de Wall Street, ce qui relie, tel un discret mais efficace fil conducteur, ces trois récents dirigeants européens.

Drapeaux grec et européen (ARIS MESSINIS / AFP)
Drapeaux grec et européen (ARIS MESSINIS / AFP)

Pour le moins paradoxal lorsque l’on sait que Goldman Sachs est sous le coup, depuis 2011, d’une plainte pour une gigantesque fraude fiscale : elle aurait vendu des produits dérivés - les fameux "swap" - permettant de dissimuler une partie de la dette souveraine des États-Unis et serait donc, comme telle, à l’origine de la crise des "subprimes", c’est-à-dire, par ricochet, de notre crise financière elle-même !

 

L’arnaque, totale, serait magnifique dans son cynisme, si elle n’était à ce point, sur le plan éthique, honteuse. À moins, pire encore, que ces prétendus spécialistes ne soient, dans leur propre domaine, que d’illustres incompétents, quoi que le système veuille bien nous faire croire, puisqu’ils n’ont jamais pu endiguer auparavant, ni simplement prévenir (laissons-leur là le bénéfice du doute, outre celui de leur immense profit), cette même crise. Au contraire : ils en sont les premiers et vrais responsables.

En Europe, l'économie prime sur la politique

Et, pourtant, ce sont bien ces louches technocrates de la haute finance qui, privés en outre de toute légitimité démocratique puisque ce ne sont pas les peuples qui les ont élus, se voient soudain propulsés, sans que nous n’ayons jamais été consultés sur la question, à la tête de nos gouvernements.

Autant dire, effectivement, que Marx a donc plus que jamais, fût-ce a posteriori, raison : c’est bien l’économie qui détermine aujourd’hui, au déni de toute démocratie, la politique !

Ce ne fut toutefois pas là la seule vérité que Karl Marx énonça, comme l’observèrent autrefois Louis Althusser (voir "Pour Marx") ou Jacques Derrida (voir "Spectres de Marx"), au sein de son œuvre philosophique. Ainsi écrivit-il également, dans "Le Capital" cette fois, cette autre sentence phare de sa critique du capitalisme : "La circulation des marchandises est le point de départ du capital."

Et, de fait, loin de se vouloir au départ une entité politique, encore moins sociale, c’est comme un espace uniquement économique fondé sur la libre circulation des marchandises et donc, comme tel, essentiellement capitaliste, que notre Union Européenne elle-même naquit en 1957, avec le traité de Rome. Preuve en est que cette actuelle UE se dénomma longtemps, jusqu’en 1992 (date de l’entrée en vigueur du plus politique traité de Maastricht), "Communauté Économique Européenne", appellation alors synthétisée sous le sigle de CEE.

Rien d’étonnant, en d’aussi bancales fondations, si, au bout de pareil processus logique, ce sont des banquiers, eux-mêmes issus de ce symbole du capitalisme le plus sauvage qu’est Goldman Sachs, qui, sans jamais rien nous demander de surcroît, prennent effectivement aujourd’hui la tête, fût-elle malade, de nos Etats. Motif, précisément, pour lequel les "indignés" ont raison de se révolter à l’heure de la mondialisation, sur les différentes places publiques, à défaut d’être financières, celles-là, des capitales européennes, quand ce ne sont pas, plus largement encore, les métropoles américaines, voire, bientôt, asiatiques.

La dictature de l'horreur

En résumé, c’est donc ce déficit politique de départ qui provoque à l’arrivée - c’est là son effet pervers le plus manifeste - cette dictature économique à laquelle nous assistons actuellement. De sorte que, paraphrasant à nouveau ici le Marx de la toute première phrase de son "Manifeste du parti communiste", nous pourrions aisément dire, à notre tour, qu’un spectre hante l’Europe contemporaine : la dictature financière, que la lucide Viviane Forrester, en 1996, baptisa très justement, reprenant là une formule de Rimbaud en ses "Illuminations", d'"horreur économique" !

Yves Charles Zarka, professeur de philosophie politique à la Sorbonne, expliqua parfaitement bien, lors du colloque qu’il vient d’y organiser autour de la pensée comme de la figure de Jürgen Habermas, ce danger qui nous guette : "Nous vivons un moment décisif dans l’histoire de l’Europe, celui dans lequel le projet d’une Union est mis en péril et risque de sombrer dans une dislocation périlleuse pour les États, c’est-à-dire les peuples qui la composent." Et de conclure cet important débat par cette réflexion aussi dramatique, elle aussi, que judicieuse : "Ce n’est pas seulement l’Union Européenne qui est en péril, mais aussi la civilisation dont elle est porteuse."

L'économie contre la démocratie

D’où, urgente, cette autre question, fondamentale, pour l’avenir de nos sociétés modernes : cette Union Européenne que nous avons nous-mêmes appelé de nos vœux se construirait-elle, à l’heure actuelle, sur la destruction, non seulement des États, mais, plus spécifiquement encore, de la souveraineté populaire et, donc, contre la démocratie elle-même ?

Si tel était le cas, le paradoxe, bien évidemment, ne serait pas des moindres : ce serait ses propres valeurs, son rêve humaniste, sa vision de la liberté et sa conception de la tolérance, que l’Europe, par cette nouvelle forme de dictature - la dictature économique, précisément, après les diverses dictatures, de par le monde, politiques, idéologiques, militaires ou religieuses -, nierait, ainsi, de la manière la plus hypocritement vile qui soit.

Bref : la mondialisation, cet autre et nouveau nom du totalitarisme à venir ?

. les supermarchés ne créent pas d'emploi. Banques,Révolution,FRANCE,BELGIQUE,Eric Cantona,Géraldine Feuillien,YOUTube,FACEbook,TWItter. AD discount licencie pour du persil sur une poubelle.
Le Plus du Nouvel Obs 01 février 2011 Nouvelobs.com
Daniel Salvatore Schiffer Par Daniel Salvatore Schiffer philosophe

Edité par Louise Pothier   Auteur parrainé par Jean-Marcel Bouguereau

 

Colluche et les restos du coeur Solidarité :

Europe : de la faillite politique à la dictature économique

 

Ecrire votre commentaire Votre commentaire ici

Votre commentaire ici

Ecrire au webmasterEcrire au webmaster

Faîtes un don

Cliquez ici pour faire un doncolluche

Voici la honte de la France

Voilà déjà 26 ans, un gars que l'on prenait pour un con (Coluche) lançait les restos du cœur pour un hiver, aujourd'hui en 2010, à l'ère de l'internet, du respect de l'environnement et de la Connerie, des gens meurent toujours de faim et de froid.. Vive le ...progrès!!! Si vous êtes en accord avec ceci,clic sur j'aime et partager

Katia

Fonctionnalité bloquée par préférence cookies

Saint-Justin© 2007 • Charte de bonne conduite• Mise à jour le 28.11.2011

La solidarité et Saint-Justin -  Europe : de la faillite politique à la dictature économique