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Saint Justin : Pourquoi le projet de supermarché a été recalée par la commission

Les raisons pour lesquelles la CNAC n'a pas autorisé le projet Storim sont désormais connues. Les attendus de la Commission nationale d'aménagement commercial qui a statué le 9 mars dernier ont été rendus

 

 Parmi les reproches faits par la CDAC au projet Storim : « les constructions qui représenteront une façade d'un kilomètre de long » et un site classé Seveso dans le voisinage.  reproduction « sud ouest »
Parmi les reproches faits par la CDAC au projet Storim : « les constructions qui représenteront une façade d'un kilomètre de long » et un site classé Seveso dans le voisinage. reproduction « sud ouest »

On les espérait depuis le 9 mars. Les attendus de la Commission nationale d'aménagement commercial (CNAC) concernant les projets Storim et Leclerc sont enfin connus.

Pour mémoire, la CNAC avait donné son feu vert à Bernard Bornancin et Philippe Jaquemain pour le Grand Moun et ses 40 000 m² à Saint-Pierre-du-Mont mais recalé Henri Fouillade pour sa zone commerciale Cap de Gascogne de 38 000 m² à Haut-Mauco.

À l'automne 2010, les deux projets avaient été validés par la Commission départementale d'aménagement commercial (CDAC).

 

logo CDACCette différence de traitement et surtout de résultat avait fait hurler les perdants et alimenter les supputations et fantasmes. À cet égard, on se souvient des sorties particulièrement virulentes de Jean-Pierre Dalm, président de la Communauté de communes du Cap de Gascogne et Pierre-Noël Ithurralde, le maire de Haut-Mauco.

Développement durable

Alors donc qu'est-ce qui a fait pencher la balance d'un côté et pas de l'autre ? Sur quoi s'est arrêtée la CNAC ?

Concernant Cap de Gascogne, elle pointe plusieurs tares : la zone se serait trouvée « en dehors de toute zone urbanisée » et « de par son ampleur et sa localisation », ce projet n'aurait pas contribué « à un aménagement harmonieux du paysage ».

Par ailleurs, « le site du projet n'est actuellement desservi, ni par les modes doux, ni par les transports en commun » et qu'ainsi la réalisation de cet ensemble « va générer une augmentation importante des flux de voitures ».

Elle estime en outre que « les mesures envisagées en matière de développement durable sont insuffisantes au regard d'un projet de cette ampleur » et que « les constructions qui représenteront une façade linéaire de près d'un kilomètre de long, seront visibles de loin, ne contribuant pas à préserver l'environnement existant ».

Enfin, elle désapprouve la proximité du siège de Maïsadour qui accueille une installation classée soumise à autorisation Seveso.

Pour toutes ces raisons, la CNAC a estimé que le projet Cap de Gascogne n'est pas compatible avec les dispositions du Code du commerce.

« Une véritable mascarade »

« C'est une véritable mascarade », tempête Henri Fouillade, le patron de la Storim. « C'est deux poids, deux mesures. »

En contrepoint, le projet Grand Moun « permettra, en complétant et diversifiant l'offre commerciale, de renforcer l'attractivité de l'agglomération montoise et de limiter ainsi les déplacements motorisés de la clientèle vers les autres pôles commerciaux de Dax, Pau et Orthez ».

Parallèlement, il sera desservi par la ligne 6 du réseau de bus TUM, possédera une aire de covoiturage et sera accessible par piste cyclable.

Au Grand Moun, « de nombreuses mesures seront prises afin de réduire la consommation d'énergie ». Il s'inscrit en outre « dans une logique de gestion rationnelle des déchets et de l'eau ».

La CNAC conclut que « l'insertion paysagère du projet dans son environnement sera de qualité […], qu'au final, la surface des espaces verts représentera 40 % de l'emprise foncière ».

(1) CDAC : Commission départementale d'aménagement commercial. Equivalent local de la CNAC, donc.

intermarché respectera t'elle une quelquonque insertion dans le paysage ou sera t'elle une tache rouge sang dans notre verdure.
Extrait du Journal le Sud Ouest29 avril 2011 06h00 | Par Jean-françois renaut

Actualité  :

Pourquoi le projet de supermarché a été recalée par la commission

 

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Des conclusions sévères

Les attendus ont été, ces derniers jours, adressés aux différentes parties prenantes. Ils sont sévères pour la zone commerciale de 38 000 m2 voulu par la Storim (projet Cap de Gascogne) qui "de par son ampleur et de par sa localisation (...) ne contribuera pas à un aménagement harmonieux du territoire".

Ils disent aussi que "les infrastructures routières locales sont aujourd'hui insuffisantes pour un projet d'une telle ampleur; que pour améliorer et sécuriser la desserte du site des aménagements routiers importants doivent être réalisés...

Il est également ajouté que "le site du projet n'est actuellement desservi ni par les modes doux, ni par les transports en commun, qu'ainsi, la réalisation de cet ensemble commercial, de près de 40 000 m2 de surface de vente, va générer une augmentation importante des flux de véhicules particuliers et de livraison", "que les mesures envisagées en terme de développement durable sont insuffisantes au regard d'un projet de cette ampleur", que "les constructions qui repésenteront une façade linéaire de près d'un kilomètre de long, seront visibles de loin, ne contribuant pas ainsi à préserver l'environnement existant", qu'enfin et de surcroît "que le projet d'implantation du projet se situe dans un secteur proche du siège de l'enteprise Maïsadour qui accueille une installation classée soumise à autorisation Seveso...

En vertu de tout ça, le projet a été jugé comme n'étant pas compatible avec les dispositions de l'article L 752-6 du code du commerce.

28 avril 2011 18h54 Par jean-françois renaut

Henri Fouillade et l'échec

L'incertitude concerne aussi, évidemment, le Stade Montois.

La CNAC félicite le projet Leclerc d'avoir fait valider son schéma de voirie par le Conseil général dans le cadre d'un PUP. Elle pointe dans le même ordre d'idée que, pour le projet Cap de Gascogne, les « travaux d'aménagement n'ont reçu que des accords de principe de la part des gestionnaires concernés ».

Réunion sous huit jours

Henri Fouillade râle de plus belle : « Ils ont pris le dossier initial, celui que nous avions présenté en CDAC. »

Quant à l'argument Seveso, il est catégorique. « Notre projet est situé hors du périmètre Seveso. »

En pratique, trois hypothèses s'offrent aux promoteurs de la zone commerciale Cap de Gascogne. « 1. On abandonne tout. 2. On remodèle le projet de Haut-Mauco. 3. On délocalise. »

Finir la saison de rugby

Et puis il y a la question que tous les amateurs de rugby se posent. Que va devenir l'important partenariat que la Storim et le Stade Montois ont noué depuis plusieurs années ?

« J'ai porté ce club à bout de bras en mettant 1,7 million d'euros en trois ans », rappelle le chef d'entreprise. « C'est une somme comme jamais quelqu'un n'en a mis dans ce club. » Il ajoute : « Pour Cora aussi, c'est un échec cuisant. »

Le sponsor principal du club assure : « Le coup de frein à notre projet commercial n'aura aucune conséquence pour l'heure. Le club va probablement accéder aux demi-finales d'accession. C'est très bien pour les joueurs et pour le président Cazaubon. En tant que membre du directoire, je ne peux être que content de la saison. Je ne crois pas que la Storim prenne la décision, dans un mois ou deux, d'abandonner le Stade. L'an prochain, on verra. »

Le jeu apparaît donc pour l'instant dangereusement ouvert. Surtout quand Henri Fouillade lâche : « Il faudra bien que le Stade Montois apprenne à vivre sans la Storim. Je ne suis pas là pour acheter le club. »

Un motif d'espérance néanmoins pour les supporters du club jaune et noir. Aussi économique que pragmatique, d'ailleurs : « Compte tenu des investissements faits à travers le partenariat avec le club mais aussi pour les nombreuses études concernant la zone commerciale, on va étudier le dossier à fond. »

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