« Dans les années 2000, indique le colonel Guillaume Letalenet, commandant de la BA 118 depuis le 27 juin dernier, nous avions un pic de 21 500 mouvements (atterrissages ou décollages) par an.
Ce chiffre était descendu à 17 000 à la fin du Mirage IV, mais dans les deux années qui viennent, nous avons prévu de le remonter à 22 000-24 000 annuels. Nous sommes désolés du bruit que cela va occasionner à la population, mais c'est le signe d'une base en pleine évolution. » Cela équivaut en effet à une progression de 30 %.
Le CV du colonel Letalenet
Le colonel Guillaume Letalenet est né le 24 juin 1966 à Niort (Deux-Sèvres). Marié et père de deux enfants, il arrive de Paris, où il a passé un an à l'État-major des armées, après avoir été de 2007 à 2010 conseiller du ministre de la Défense. Auparavant, il avait été en poste à Cazaux (33), après avoir été détaché auprès de Dassault Aviation à Saint-Cloud. Il connaissait déjà la BA 118, où entre 1998 et 2001 il a œuvré au sein du CEAM (Centre d'expériences aériennes militaires) sur le Mirage 2000-5. Il est passé par l'École de l'air de Salon-de-Provence, le Liban et le Moyen-Orient.
60 nouveaux pilotes
De fait, avec l'accueil de cet Escadron 2/33, ce sont déjà 60 personnes supplémentaires, essentiellement des pilotes, qui sont arrivées à Mont-de-Marsan dans les premiers jours de juillet.
Avec les mécaniciens, dont les derniers seront en poste au mois de septembre, cela fera encore 180 militaires de plus. En comptant la nouvelle unité, l'Escadron 2/30, qui sera opérationnelle fin 2013, la Base aérienne montoise comptera environ 3 700 personnes en activité.
Cette arrivée sera d'ailleurs sans doute couplée avec le 70e anniversaire de la création de l'Escadron Normandie-Niemen, qui date de 1942. Une unité d'élite, mise en sommeil depuis 2009, qui pourrait être recréée à Mont-de-Marsan sur des Rafale F3 monoplaces pour constituer le 2/30. Cette information reste cependant à confirmer
base aérienne BA118.