Un feu de forêt s’est déclenché sur la commune de Sanguinet.À 16h15, trente maisons ont été évacuées par la gendarmerie départementale
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Photo archives Saint-Justin.eu |
Un feu de forêt s’est déclenché sur la commune de Sanguinet, entre les CD 652 et CD 46 en début d’après midi, en déplacement d'ouest vers l’est. De nombreux moyens ont été acheminés sur place.
Une vingtaine d’unités de secours se ont présentes sur les lieux, soit plus de 100 hommes et femmes. Un Canadair est en opération et un Dash (contenant 6 000 litres d’eau) et deux Trackers (contenant chacun 3 000 litres d’eau) en provenance de Marignane sont en approche. Un hélicoptère survole également la zone. La situation est évidemment défavorable compte tenu de la sécheresse et des vents et des moyens supplémentaires ont été demandés : 10 unités , soit 50 hommes, mais également un dash et deux trackers ainsi que l'avion Icare. |
A 18 heures, 30 maisons d'un quartier menacé de Sanguinet avaient été évacuées par la gendarmerie et leurs occupants provisoirement regroupés dans la salle des fêtes du village. Par ailleurs, les CD 46 et CD 652 sont toujours coupés à la circulation et des déviations mises en place.
3 septembre 2010 19h21 | Par V. Lacaze
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Actualité :
Incendie dans les Landes
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L'incendie de Sanguinet (40) est à présent maîtrisé
De nombreuses fumerolles sont toujours présentes sur le site. Une quarantaine d'hommes vont rester sur place pour le surveiller ...
Le feu de forêt d'origine criminelle qui a détruit 167 hectaresdepuis vendredi après-midi à Sanguinet (Landes) a été maîtrisé samedi vers 18h45, a-t-on appris auprès desresponsables. "Le périmètre a été entièrement dégagé au moyen de bulldozers et le feu ne peut donc plus sortir de son périmètre", a expliqué Stéphane Poyau, commandant au sein du Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis).
"Il reste cependant toujours de nombreuses fumerolles sur l'ensemble de la superficie brûlée et cela nécessite donc un dispositif de surveillance pour les prochains jours", a-t-il ajouté. Une quarantaine d'hommes resteront sur place dans la nuit de samedi à dimanche pour assurer la surveillance et l'arrosage, selon lui.
"Il s'agit d'un incendie volontaire car nous avons eu trois départs de feux bien identifiés et simultanés", a expliqué le capitaine Patrick Huchet, commandant en second de la compagnie de gendarmerie de Parentis en Born.
Environ 50 hommes, aidés par deux Canadair et trois bulldozers, étaient toujours sur place samedi en début d'après-midi afin de "ceinturer le feu pour qu'il ne sorte pas du périmètre établi", a indiqué Stéphane Poyau, commandant au Centre opérationnel départemental d'incendie et de secours (Codis), chef du corps des Landes et responsable du PC.
"Quand l'ensemble des sept kilomètres de périmètre sera ceinturé, on pourra envisager de parler de feu maîtrisé", a poursuivi le commandant. Selon lui, ce sont au total 167 hectares de forêt qui ont brûlé, ce qui représente le plus important incendie de l'été dans la forêt landaise. "Les prochaines heures seront fatidiques", a cependant tenu à souligner M. Poyau, rappelant que la température de l'air est élevée et que le vent, même s'il n'est pas significatif, est susceptible de ranimer le feu à certains endroits.
Sur place, des techniciens d'investigation criminelle et des enquêteurs de la gendarmerie continuaient samedi après-midi à "recueillir des témoignages et des renseignements", a indiqué Jean-Pierre Laffite, le procureur de la République de Mont-de-Marsan qui s'est rendu sur place samedi matin. "Nous n'avons pour le moment aucun suspect", a-t-il ajouté, précisant qu'un appel à témoins a été lancé auprès des personnes qui auraient noté, vendredi vers 14H00, "des comportements suspects au niveau de la route départementale qui relie Sanguinet à Biscarosse".
Depuis le 30 août, le département voisin de la Gironde a connu une recrudescence des feux, à raison d'une vingtaine par jour avec des surfaces détruites heureusement faibles, dont "à peu près la moitié autour du bassin d'Arcachon, situé non loin de Sanguinet. Ces feux de forêts et de bâtiments auraient eu une origine criminelle, avait indiqué la gendarmerie.
D'importants moyens humains et aériens ont été déployés vendredi après-midi pour maîtriser l'incendie, qui a nécessité l'évacuation à titre préventif et durant quelques heures d'une trentaine d'habitations. Au plus fort de l'événement plus de 150 hommes, deux Canadairs, deux Dash ainsi que deux Trackers venus de Marignane (Bouches-du-Rhône) étaient sur place.
Samedi matin, deux Trackers et deux Dash étaient toujours sur la zone, avant de repartir à la mi-journée vers Marignane.
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Incendie de Sanguinet (Landes) : Sur la piste criminelle
Fixé à 167 hectares, le feu n'est toujours pas maîtrisé. L'enquête privilégie aujourd'hui la piste criminelle et l'acte volontaire d'un pyromane.
Hier, les avions ont poursuivi leur action d'arrosage au-dessus des 167 hectares de forêt incendiée : 88 largages de Canadair et des passages de Tracker et de Dash.
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A Sanguinet, l'incendie qui ravage la forêt depuis vendredi 14 heures est fixé. C'est-à-dire que les 200 soldats du feu, aidés par les bulldozers, les Canadair, les Dash et les Tracker, ont réussi à arrêter la propagation du sinistre, qui, d'après les relevés GPS effectués hier, s'étend sur 167 hectares. En revanche, hier soir, il n'était toujours circonscrit ni maîtrisé : en lisière, toutes les flammes n'étaient pas encore éteintes. C'est pourquoi 12 unités étaient à pied d'œuvre hier matin, 8 en soirée, pour arroser et surveiller. Toute la journée, les avions ont poursuivi leur action : 88 largages de Canadair, auxquels il faut ajouter deux passages de Tracker et un de Dash chargés de produit retardant.
En phase d'investigation
La journée de vendredi a été consacrée à sécuriser le secteur, les 30 habitants évacués de leurs habitations (qu'ils ont pu regagner vers 22 heures), la circulation des voitures, et l'intervention des secours. En revanche, hier les gendarmes de la communauté de brigades de Biscarrosse et de la brigade de recherche de Parentis-en-Born ont pu se concentrer sur l'enquête. En effet, avec le déclenchement quasi simultané d'au moins deux départs de feu, clairement identifiés - et peut-être d'un troisième -, l'origine volontaire de l'incendie est privilégiée. « Précisons que le sinistre a clairement constitué un danger de nature corporelle pour les personnes qui ont été évacuées », appuie Clémentine Chovin, parquetière de permanence. Un geste de pyromanie puni de quinze ans de réclusion. « Sachant que, depuis la loi de 2004, un incendie volontairement déclenché peut être qualifié de criminel dès lors qu'il porte atteinte à l'environnement ou qu'il est de grande ampleur », précise le procureur de Mont-de-Marsan, Jean-Pierre Lafitte. En l'occurrence, le feu de Sanguinet est le plus important de la saison.
« Pour l'instant, on reste sur la piste d'un incendie volontaire, le parquet décidera ensuite de la qualification pénale précise », explique le capitaine Huchet, commandant en second de la compagnie de gendarmerie de Parentis-en-Born.
Les circonstances
Reste à déterminer les circonstances précises de l'allumage. Hier matin, les techniciens en investigation criminelle passaient le massif au peigne fin, et notamment les abords de route, où les départs de feu ont été signalés. Des prélèvements et des constatations ont été effectués, une carte des lieux dessinée. Pour l'heure, aucun élément matériel n'a été retrouvé permettant d'identifier l'auteur des faits ou son mode opératoire. « Mais le massif est tellement sec en ce moment qu'il ne faut pas grand-chose », souligne Clémentine Chovin.
Les gendarmes poursuivent les auditions, interrogeant notamment les premiers témoins à avoir aperçu les flammes en bord de route. Quatre militaires - deux officiers de police judiciaire de la communauté de brigades de Biscarrosse aidés par deux officiers de la brigade de recherche - sont détachés à temps plein.
« C'est du travail d'enquêteur : du recoupement de témoignages, des vérifications. Cela ne va pas être simple de trier la masse d'informations recueillies, il va nous falloir un peu de temps », commente le capitaine Huchet, invitant officiellement toute personne ayant remarqué un comportement anormal dans le secteur de Sanguinet et de Biscarrosse entre 14 heures et 14 h 30 à prendre contact avec la gendarmerie de Parentis, au 05 58 82 53 70.
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5 septembre 2010 07h47 | Par AUDE FERBOS
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