Derniers articles

Avril 2011

Dossiers A65   LGV

Développer Actualités diverses

 

Tourisme - Sorties

Au pays de l'armagnac

L'armagnac en fête 2011

Les sangsues et les grenouilles

Il pleuvra des étoiles

Cuisson à l'étouffée

La vocation et la Base BA118

à pied ou en vélo

La ronflante est de sortie

La poule au pot

Une journée dans la Lande

Vertige de l'Adour

La plage près d'ici

Le Moulin de Poyaller

Arme Nucléaire

à Cheval à Saint-Justin

Lundi de Pentecôte

Malichecq renaît

Merveille des landes

Sur le circuit de Nogaro

Les jardins de Nonères

Sur le rail dans les landes

Le musée nouveau est arrivé

La base BA118 de Mont de Marsan

Les anciennes du Gabardan

Objectif Paysages des Landes

Merveille des Landes

Les grues cendrées

la blanche d'Armagnac

les fêtes de l'Armagnac

Circulation interdite en forêt

les fêtes de Vielle Soubiran

Le jardin des plantes

la FERIA de Douzvielle

le dernier café

Le retour des fossiles

Journée découverte TER

A la découverte de l'or

Opéra aux fenêtres

Ecomusée de l'Armagnac

La base de loisirs du Marsan

Notre Dame des Cyclistes

Exposition de peintures

Centre Jean Rostand

Du Vatican aux Landes

Tourisme à la ferme

Terre d'Armagnac

Sanguinet à l'âge de bronze

L'Armagnac à 700 ans

Distillation de L'Armagnac

Chemin de Saint-Jacques

A english man on the Road

Les Amis de Saint-Jacques

La Romieu

Le jour de la St Jacques

L'a65 conduit à Compostelle

Des trésors menacés

Landaise des amis de Saint-Jacques

St Avit, Une fresque qui fait vibrer

La halte de Cagnotte

Les pèlerins font le chemin

 

Solidarité - Social

Les Restos du coeur inquiets

L'appel d'Olivier Berthe

Chapeau bas

Je vis grâce aux dons

Niches fiscales

Bénévoles malgré la crise

le système nous broie

la faillite politique

De plus en plus pauvres

La précarité énergétique

Déclaration d'élus

Une véritable catastrophe

les raisons de la colère

La crise alimentaire

en dessous de la réalité

13,5% de la population

La révolte des abeilles

Persil lave plus blanc

Les supermarchés et l'emploi

Dignité et considération

Collecte alimentaires

Les émeutes de la faim

3,6 Millions de mal logés

mourir à St-Justin

Olivier Besancenot

Eric CANTONA

La 26eme campagne

la population sensible

le Conseil général voit rouge

Maraude d'été

K.O. debout mais ...

Les enfoirés cambriolés

Emmaus en grêve

les restos du coeur lancent une ...

Collecte dans les supermarchés

Carnaval aux Restos du coeur

925 euros pour les Restos du coeur

CIAS : Poisson d'avril ?

Le bon bilan du CIAS

Les restos donnent de la voix

Tout sur les horaires

Déjeuner avec Adrianna Karembeu

Gabaret dans la discrétion

Les Restos du coeur sont anxieux

La grande collecte

Dépassé par la crise

La précarité (11/2008)

La page des restos

Dossier A65
Le dossier LGV TGV LGV

Saint Justin : Malaise à l'ONF : Je travaille pour la forêt de demain, pas pour le commerce

Le 4ème suicide en un mois ne fait que renforcer le ras-le-bol des agents qui dénoncent l'orientation commerciale de leur profession.

 

Abattage et découpe du bois par un agent de l'ONF (photo d'illustration) (SIPA)
Photo Abattage et découpe du bois par un agent de l'ONF (photo d'illustration) (SIPA)

"Le travail est déconsidéré, le personnel n'a plus de repère et est de plus en plus stressé" se désole Christian Biston, attaché administratif à l'ONF (Office national des forêts) et administrateur de la CGT-Forêt.

Mardi 12 juillet, déjà, son syndicat tirait la sonnette d'alarme après le suicide d'un agent en Haute-Saône. Le 23ème depuis 2005. Mardi, un autre de leurs collègues a mis fin à ses jours dans l'Allier. Le quatrième depuis le 20 juin.

 

Une orientation" de plus en plus commerciale"

Au cœur du "malaise" qui touche l'ONF, selon Christian Biston : la profonde modification de l'établissement "de plus en plus orienté vers la finance et le commercial" et ses incidences sur les conditions de travail des agents. Une situation qui a débuté il y a maintenant "plusieurs années, quand l'ONF a commencé à être en déséquilibre financier après une importante baisse du cours du bois", explique le syndicaliste au "Nouvel Observateur" vendredi 22 juillet.

Perte de repères chez les agents

Le suicide comme seul espoie de ceux qui n'en ont plus"Avant, les agents patrimoniaux, que l'on appelait garde forestiers, étaient pluridisciplinaires" se souvient Christian Biston : "ils géraient l'ensemble des taches (chantiers, aménagement, bûcherons, activité touristique, chasse,...) d'un territoire". Les différentes missions ont depuis été sectorisées : "on a une direction bois, une direction forêt, une agence travaux, et chaque unité a des objectifs précis." D'où une importante perte de repères chez les agents, qui parfois "ne comprennent pas pourquoi, quand ils sont en poste, ils voient arriver une personne d'un autre service sans même être prévenus." Sans compter que, selon le syndicaliste, la surface du territoire d'un agent patrimonial est passée "de 800 à 1.500 hectares."

L'équilibre forestier menacé

"On nous demande de faire plus de conventions, de vendre des services plus cher" dénonce aussi Christian Biston, ajoutant que "cette forme de privatisation de l'établissement a une incidence sur l'équilibre forestier."

Laquelle ? Egalement contacté par Le Nouvel Observateur vendredi 22 juillet, l'agent patrimonial Claude Ammerich, qui travaille dans la forêt de l'Isle-Adam (Val d'Oise), illustre les propos de son collègue : "on demande aux agents qui font du martelage (marquage au marteau des arbres à abattre ndlr) de marteler plus d'arbres que prévu, pour en enlever plus et en vendre plus." Certains encaissent, d'autres refusent et "se retrouvent en action de désobéissance", et "tous le vivent très mal." L'agent de l'ONF cite un autre exemple lié à la vente de services : "on me demande d'aller voir des sociétés privées pour trouver des marchés comme des pelouses à faire, qui peuvent rapporter".

"Avant, on nous disait qu'on travaillait pour la forêt"

A l'instar de ses collègues, Claude Ammerich, excédé, n'accepte pas de voir son métier prendre une telle orientation. "Je travaille pour la forêt de demain et sa pérennité, pas pour le commerce", clame-t-il, excédé. Son collègue Philippe Berger, secrétaire général du syndicat SNUPFEN Solidaires, également agent patrimonial à l'ONF, le rejoint. Il préfère se présenter comme "garde forestier" et résume ainsi au "Nouvel Observateur" l'évolution de sa profession : "avant on nous disait qu'on travaillait pour la forêt, depuis 10 ans on nous demande de travailler pour l'ONF." Ce qui "ne passe pas." En plus des difficultés d'adaptation et des problèmes de suppression de postes, Philippe Berger fait part du fort sentiment de culpabilité ressenti par ses collègues. Notamment ceux qui "faute de moyens et de temps, ne peuvent plus assurer leur mission de surveillance et de suivi des parcelles de forêts coupées, et culpabilisent de les laisser ainsi, abîmées, parfois saccagées."

La "solitude" évoquée par NKM ne passe pas

Claude Ammerich tient à préciser que les agents patrimoniaux ne sont pas les seuls concernés par les difficultés : le personnel administratif ("auquel on demande de déménager à 100 km") et technique aussi.  S'il est remonté, l'agent l'est encore plus par les propos tenus jeudi par les ministres de tutelle Bruno Le Maire et Nathalie Kosciusko-Morizet. Cette dernière a notamment déclaré que les agents patrimoniaux travaillaient "dans des conditions particulières, qui sont des conditions d'une forme de solitude." "C'est très réducteur quant aux difficultés des forestiers, on noie le problème" tempète Claude Ammerich. "Le problème des forestiers est avant tout politique" dénonce celui qui rappelle que, depuis son existence même, le travail d'agent patrimonial a "toujours comporté une forme de solitude."

"Les 11 assistantes sociales de plus ne vont pas tout résoudre"

"Sauf que le nombre de suicides, lui, n'a pas toujours été le même" renchérit Christian Biston, pour lequel "la solitude ne peut donc pas être considérée comme un élément déterminant." L'administrateur de la CGT-Forêt admet qu'elle peut être "un facteur aggravant", mais assurément "pas le problème de fond." D'autant plus que "les agents ont tendance à être de moins en moins isolés." Bruno Le Maire, qui a reçu jeudi Pascal Viné, le directeur général de l'ONF, a demandé un renforcement de "l'accompagnement personnel afin de mieux prendre en compte les difficultés de chacun, éviter les situations d'isolement et soutenir les agents les plus fragiles." Le contrat de plan qui prévoit plus de 600 suppressions de postes d'ici 2016 a été voté en conseil d'administration de l'ONF mercredi. "Toutes les organisations syndicales ont voté contre" précise la CGT-Forêt. Ce contrat de plan implique notamment le doublement du nombre d'assistantes sociales. "Ce n'est pas 11 postes d'assistantes sociales en plus qui vont tout résoudre" clame Christian Biston, concluant : "plutôt que de chercher des bompiers, il vaudrait mieux éteindre l'incendie."

suicide, précarité, fin de mois difficile, démotivation au travail, patron bandit, le pouvoir et l'argent
source Nouvel OBS - Le Nouvel Observateur Publié le 22-07-11   par Celine Rastello

 

Actualité  :

Malaise à l'ONF : Je travaille pour la forêt de demain, pas pour le commerce

 

Votre avis publier ici Votre commentaire ici

Envoyer un commentaire à publier ici

Ecrire au webmasterEcrire au webmaster

Numéro vert suicide (ONF)

L'Office national des forêts (ONF) va mettre en place un "numéro vert d'écoute pour tous les agents de l'office", a annoncé vendredi sur Europe 1 le directeur général de l'organisme, Pascal Viné.

Ce numéro d'écoute fait partie du dispositif de prévention des suicides : 24 agents ont mis fin à leurs jours depuis 2005, dont quatre depuis un mois. Pascal Viné a en outre ajouté qu'il entendait se déplacer sur le terrain, en commençant par la Lorraine jeudi prochain.

Info Europe 1

Numéro vert suicide (France telecom)

Un numéro vert controlé par france télécom, agrandir Après vingt-trois suicides de salariés de son groupe en un an et demi, Didier Lombard, le PDG de France Télécom, a décidé de mettre en place un numéro vert permettant à chaque employé de s'entretenir avec des psychologues extérieurs. «La première urgence était d'arriver à contrôler le phénomène de contagion»

Info le figaro 15/09/2009

Fonctionnalité bloquée par préférence cookies

Saint-Justin© 2007 • Charte de bonne conduite• Mise à jour le 25.07.2011

Saint- Justin -  Malaise à l'ONF : Je travaille pour la forêt de demain, pas pour le commerce