Expliquer son travail
« C'est un moment d'échanges, de rencontres et d'ouverture. Un autre regard vers le handicap aussi », explique Marie-Noëlle Chabrolle, la directrice du site. Les Jardins de Nonères regroupent deux établissements à vocation médico-sociale et professionnelle dont les salariés sont reconnus travailleurs handicapés : l'Entreprise adaptée départementale qui regroupe 57 salariés travaillant en milieu ordinaire, et l'Établissement et service d'aide par le travail (Esat) qui emploie 34 personnes en milieu protégé.
Patrick travaille à l'Esat depuis trois ans à l'atelier de plastification des livres, où sont mis sous couvert des ouvrages pour la Bibliothèque départementale. Il est très enthousiaste à l'idée de ces journées portes ouvertes. « C'est intéressant d'expliquer le boulot que l'on fait. Et puis, c'est l'occasion de contacts avec des gens de l'extérieur », estime-t-il. Un sentiment partagé par la plupart des salariés. « Ils mettent beaucoup d'énergie dans l'organisation de l'événement », explique Marie-Noelle Chabrolle.
Pour cette sixième édition, les Jardins de Nonères se mettront aux couleurs de l'Espagne. Les portes ouvertes sont en effet rattachées pour la deuxième fois au Printemps des Landes, organisé du 9 au 25 avril par le Comité départemental du tourisme sur la thématique de l'Espagne.
« S'ouvrir à l'extérieur »
Autre point fort : l'accent mis sur la protection de l'environnement. Les Jardins de Nonères développent un nouveau partenariat avec le service environnement du Conseil général. Celui-ci tiendra un stand pour présenter son programme d'amélioration des pratiques de désherbage et d'utilisation des produits phytosanitaires destinés aux particuliers.
L'événement avait attiré pas moins de 3 000 visiteurs l'an dernier. Fort de ce succès, Marie-Noelle Chabrolle promet encore davantage de surprises pour le public cette année. « Ce qu'on veut, c'est créer un événementiel, une surprise et susciter la curiosité », s'exclame-t-elle.
Boissons offertes au stand d'accueil, possibilité de visite guidée du site et des différents ateliers, la directrice veut chouchouter les visiteurs. Sa volonté est d'« ouvrir nos structures à l'extérieur ».