Saint Justin et le Touriste : Équilandes en selle

Les 11 et 12 juin, Équilandes 2011 rassemblera une centaine de participants issus des Landes et des départements limitrophes, Pyrénées-Atlantiques, Gers, Lot-et-Garonne entre autres. Les circuits proposés passeront par Saint-Justin, Roquefort et Sarbazan le samedi ; Le Frêche, Labastide-d'Armagnac et Lacquy le dimanche.

Deux jours durant lesquels s'entremêleront balades en forêt, patrimoine, gastronomie et vignoble. « Par rapport aux années passées, le programme est plus élaboré, poursuit Yves Coulombeau. En plus des balades à cheval, nous allons proposer des visites guidées de la bastide en partenariat avec l'Office de tourisme (le samedi à 11 heures et le dimanche à 19 heures, NDLR) et des visites de chais. »

En prime, le samedi soir, le repas se dégustera en musique au foyer municipal, histoire de préserver l'esprit convivial qui prédomine tout au long d'Équilandes. Les organisateurs ont aussi pensé au côté ludique avec un questionnaire touristique. « À la clef, un trophée du Conseil général ! », précise le président du CDTE.

Boucle de 90 km en projet

Sur l'agenda du Comité, il n'y a cependant pas qu'Équilandes. De nombreux rendez-vous jalonnent la saison. Rallye de l'Ascension à Bougue, trek au Poun's, multirando (VTT, cavaliers, marcheurs…) de Chalosse extrême à Nassiet en juin, et d'Eugénie-les-Bains le 14 juillet entre autres. Car les adeptes de la monte se multiplient.

Preuve en est, le nombre de licences de cavaliers, passé de 480 à près de 700 dans le département entre 2009 et 2011. Afin de satisfaire ces amoureux des balades en pleine nature, un projet plus important occupe en ce moment l'esprit du comité. « En partenariat avec le Parc naturel régional des Landes de Gascogne, nous souhaiterions mettre en place un itinéraire en boucle de 90 km à partir de Trensacq, passant par Pissos, Moustey et Belin-Béliet. »

L'idée sous-jacente étant de créer une offre touristique proposant des activités sur site en collaboration avec des gîtes labellisés notamment. « C'est un projet qui avait été travaillé dans les années 2000 puis abandonné en 2002 face aux difficultés rencontrées. » Il est, en effet, toujours difficile pour les cavaliers de parvenir à organiser des itinéraires. Certains traversent des propriétés privées - parfois seulement sur quelques centaines de mètres - et les autorisations de passage sont compliquées à obtenir. C'est pour faciliter les choses que, début juin, une jeune cavalière, épaulée sur le terrain par les partenaires et prestataires du projet et soutenue par l'Office national des forêts, a commencé à arpenter le secteur pour repérer les lieux et prendre contact avec les propriétaires. Un travail de longue haleine qui, s'il aboutit d'ici à fin 2011, pourrait permettre d'ouvrir la boucle en 2012. « Si tout se passe bien, on pourrait même envisager d'organiser l'Équilandes 2013 à Marquèze », termine Yves Coulombeau.