Un employé de Monoprix à Marseille a été mis à pied lundi et entendu par sa direction lors d'un entretien préalable à licenciement mercredi pour avoir tenté de sortir six melons et deux salades récupérés dans le conteneur à poubelles, a-t-on appris jeudi de sources concordantes. (c) Afp
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Un employé de l'enseigne Monoprix a été suspendu après avoir essayé de récupérer des melons et des salades dans les poubelles du magasin. |
Un employé d’un magasin Monoprix à Marseille a été mis à pied lundi 4 juillet et entendu par sa direction lors d'un entretien de licenciement le mercredi suivant pour avoir tenté de sortir six melons et deux salades récupérés dans le conteneur à poubelles.
"Les faits constatés dans le magasin et reprochés à ce collaborateur sont contraires au règlement intérieur du magasin", a affirmé un porte-parole de l'enseigne. |
Une mise à pied dite "conservatoire"
Agé de 59 ans, père de six enfants et travaillant chez Monoprix depuis huit ans, l’employé "a été contrôlé à la sortie du magasin avec des melons et des salades", a ajouté le porte-parole, refusant de confirmer que ces fruits et légumes avaient été récupérés dans les poubelles du magasin.
Selon Avelino Carvalho, représentant CGT du Monoprix situé sur la Canebière, "il n'est pas sorti du magasin, il a récupéré dans le conteneur à poubelles des fruits et salades périmées". "Un cadre du magasin l'a vu faire et a demandé l'intervention des agents de sécurité", a-t-il ajouté.
"Quand il y a une infraction au règlement intérieur, il y a une mise à pied à titre conservatoire" qui "n'est pas une sanction" mais qui "vise à faire la lumière sur ce qui s'est passé", a déclaré le porte-parole de l’enseigne, précisant que l'employé conservait son salaire, un élément mis en doute par le représentant CGT.
"A deux ans de la retraite"
La décision sera signifiée à l'employé dès lundi prochain après le respect du délai légal obligatoire.
"Une décision de sanction peut être prise mais elle n'est pas automatique et cette sanction est proportionnée à la gravité de l'agissement, ce qui veut dire que ce n'est pas parce que c'est un entretien préalable à licenciement que derrière il y a un licenciement", a rappelé le porte-parole de Monoprix.
"On est scandalisé par la disproportion totale entre le licenciement envisagé et ce qui s'est passé", a souligné M. Carvalho. "Kader est vraiment abattu. Il est à deux ans de la retraite. Il a mis au courant sa femme et ses enfants au bout d'une semaine parce que c'est paru dans la presse", a-t-il ajouté.
Le Nouvel Observateur - AFP Publié le 08-07-11 à 07:15 Nouvelobs.com
Sur la page Facebook de Monoprix, les internautes se révoltent contre la mise d'un employé qui avait tenté de récupérer des légumes périmés
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Cet employé de 59 ans, père de six enfants, travaillait chez Monoprix depuis huit ans |
Après la mise à pied d'un employé de Monoprix à Marseille pour avoir tenté de récupérer des légumes périmés, les internautes expriment leur indignation sur la page Facebook de l'enseigne.
"Inadmissible ! Honteux ! Par principe je vais éviter les monoprix désormais", écrit un internaute. Plusieurs appellent au boycott. D'autres ironisent avec le slogan de la marque : "Monoprix, on fait quoi pour vous aujourd'hui ?".
"A tous, nous entendons toutes vos remarques et les regardons avec la plus grande attention. En aucun cas nous n'opérons de filtre sur notre page. Si nous ne pouvons commenter pour le moment l'affaire qui touche notre salarié, nous pouvons vous assurer qu'elle est analysée avec le plus grand soin par le groupe Monoprix", a répondu la marque sur sa page Facebook.
Un message qui a suscité plusieurs centaines de commentaires. |
Un groupe Facebook "Soutien à Kader, employé de Monoprix", qui regroupe 281 membres, "demande la réintégration de Kader".
Sur notre site, l'affaire a suscité plus de 75 commentaires. Plus de 2.400 personnes ont répondu à notre sondage. Près de 94% pensent que récupérer des légumes périmés n'est pas un motif valable de renvoi.
Père de six enfants et employé depuis huit ans au sein de l'enseigne, Kader a été mis à pied lundi pour avoir tenté de récupérer six melons et deux salades dans les poubelles. "Les faits constatés dans le magasin et reprochés à ce collaborateur sont contraires au règlement intérieur du magasin", a affirmé un porte-parole de l'enseigne.
"On est scandalisé par la disproportion totale entre le licenciement envisagé et ce qui s'est passé", a exprimé un représentant CGT.
8 juillet 2011 11h13 | Par Sudouest.fr
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Solidarité :
Mis à pied pour avoir tenté d'emporter des fruits périmés
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Les supermarchés ne créent pas d'emploi
Les supermarchés détruisent l'emploi et les commerces de centre ville.
Depuis la création des premiers supermarchés (sous giscard) la France est devenue le champion du monde dans ce domaine.
La limite du suportable a t'elle été franchie. Entre les agriculteurs exploités, les producteurs de lait payés moins cher au litre de lait que l'eau potable.
Les consommateurs peut rassurés par la qualité alimentaire et l'énorme masse de salariés sous payés ou licenciés pour des motifs cachés comme l'âge, le sexe, la nationalité etc...
Signé : un licencié de chez Carrefour
Voici la honte de la France
Voilà déjà 26 ans, un gars que l'on prenait pour un con (Coluche) lançait les restos du cœur pour un hiver, aujourd'hui en 2010, à l'ère de l'internet, du respect de l'environnement et de la Connerie, des gens meurent toujours de faim et de froid.. Vive le ...progrès!!! Si vous êtes en accord avec ceci,clic sur j'aime et partager
Katia
Monoprix, le quotidien c'est pas si sympa
Mais que cette boite est sympa, dis donc ! Impossible de faire plus cool que Monoprix. Cela fait longtemps que l'enseigne cultive la proximité et la complicité avec ses clients. D'un côté, il y a le monde froid des hypermarchés ou des discounters, il y a le monde ringard des petites surfaces et puis il y a le monde du plaisir, qui est celui de Monoprix ; La marque a même décroché cette année un grand prix de communication grâce à son très réussi nouveau style de packaging, ces paquets colorés qui nous parlent et nous font des clins d'œil avec leurs blagues à deux balles...Tout cela est destiné sur le plan économique à nous faire oublier les prix plus élevés que dans les autres magasins : on va chez Monoprix pour se faire plaisir, pas pour acheter. Donc, on paye sans barguigner.
Mais voila, dans le monde enchanté des contes de fées, il y a souvent de mauvaises surprises. Et le palais de Monoprix de Marseille Canebière cachait une sorcière dans un coin. Elle a méchamment renvoyé un salarié qui emportait six melons et deux salades avariés, récupérés dans la poubelle. Un homme de 59 ans, père de six enfants.
Evidement quand on entend ca le matin à la radio, en tant que consommateur bobo, on se rappelle que la boite sympa qui fait du bio et de l'écolo, et bien, elle est comme les autres supermarchés : elle paye mal son personnel et elle le renvoie pour des broutilles. La chaine des bobos est chère, mais cela ne profite surement pas à ses salariés. Alors pourquoi retourner chez eux?
Morale de ce conte ? Quand on communique sur le « sympa » il faut être sur que tout est fait au sein de l'entreprise pour être vraiment « sympa ». Si c'est un simple habillage, un simple packaging, cela peut nous éclater au nez. Alors certes, la direction a réagi très vite en annonçant aujourd'hui vendredi que l'employé ne serait pas licencié, mais simplement mis à pied pour un jour. Mis à pied pour un jour pour recycler des produits qui partaient à la poubelle ? Perdre un jour de salaire quand on en est à compter les euros ? Voila qui n'est toujours pas très sympa...Monoprix aurait du l'augmenter. Comme elle ne l'a pas fait, elle devra dépenser encore plus pour nous le faire oublier. Ou bien changer de comm' et assumer le fait que le monde de la distrib' c'est tout sauf sympa.
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