Une jeune femme de 35 ans a été licenciée d'un magasin Ed pour vol de persil. Elle clame son innocence et saisit les prud'hommes.
Ces derniers mois, plusieurs cas de licenciements pour faute grave ont fait les gros titres, car les salariés menacés de licenciement avaient récupéré de la nourriture vouée à être jetée au sein de leur entreprise...
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Etalages du marché de Nice le 26 mars 2011 (Sipa - Bebert Bruno) |
Une employée d'un magasin Ed à Nieppe (Nord) a été licenciée pour faute grave après la découverte dans sa voiture de légumes "défraîchis" qu'elle affirme avoir obtenu auprès d'un primeur indépendant et qui étaient destinés à ses lapins, a-t-on appris lundi 25 juillet auprès de l'intéressée.
Peggy Gérard, âgée de 35 ans, a reçu le 15 juillet sa notification de licenciement à la suite d'un entretien préalable avec son chef de secteur. Il lui est reproché d'avoir volé des salades, des poireaux et du persil dans ce supermarché situé près d'où elle occupait un poste d'agent de maîtrise. |
"Je jetais pour 300 euros de marchandise par jour"
"Le 1er juin, un chef de secteur a voulu contrôler le coffre de ma voiture au moment où je rentrais chez moi pour la pause déjeuner", raconte cette mère célibataire qui travaille pour l'enseigne depuis octobre 2005, confirmant une information de la "Voix du Nord".
"J'ai refusé deux fois parce que j'estimais qu'il n'en avait pas le droit. Mais à la troisième, j'ai fini par accepter. Il a trouvé un sac poubelle noir avec les légumes dedans. L'après-midi, peu après la réouverture, on m'a dit de rentrer chez moi", précise-t-elle.
Peggy Gérard a vainement produit une attestation du marchand confirmant qu'il lui avait bien remis, la veille des faits, les légumes en question. "Je n'ai jamais eu aucun souci. On ne m'a jamais reproché ne serait-ce qu'une pomme volée alors que je jetais pour 300 euros de marchandise par jour", déplore la jeune femme.
Force ouvrière à la rescousse
Peggy Gérard a saisi Force ouvrière qui va poursuivre Ed devant les prud'hommes en son nom. "C'est inadmissible. Non seulement nous irons au fond, mais il nous faut traiter l'urgence parce qu'Ed refuse de lui donner les attestations de [cotisations à] l'Assedic pour lui permettre de survivre", a indiqué Lionel Meuris, secrétaire général de l'union départementale FO du Nord.
"Les faits sont totalement injustifiés. Ed se grandirait en reconnaissant son erreur et en rétablissant son employée dans ses droits", a-t-il ajouté. Interrogée, la direction d'Ed a confirmé le licenciement, affirmant que Peggy Gérard avait "reconnu lors du contrôle de sortie avoir en sa possession de la marchandise en provenance du magasin".
Fin juin, un employé de Monoprix (Casino - Galeries Lafayette) à Marseille avait été mis à pied pour avoir tenté de sortir six melons et deux salades récupérés dans le conteneur à poubelles. Il a repris ses fonctions depuis.
. les supermarchés ne créent pas d'emploi.
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AD discount licencie pour du persil sur une poubelle.
Publié le 26-07-11 par - Le Nouvel Observateur - AFP
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Accusée de vol de légumes et virée
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Récupérer de la nourriture au sein de son entreprise, motif de licenciement en vogue
licenciements pour faute grave car les salariés avaient récupéré de la nourriture jetée...
Des salariés menacés de licenciement pour avoir récupéré de la nourriture au sein de leur entreprise. L’histoire n’est pas nouvelle et a même tendance à se répéter depuis quelque mois. Dernière affaire en date: celle de deux salariés du cabinet d'avocats parisien Gide-Loyrette-Nouel, licenciés pour avoir ramassé les restes de buffets organisés au sein de leur entreprise.
Selon les lettres de licenciement, identiques, reçues par les deux employés, leur direction leur reproche «la disparition régulière de nourriture et de bouteilles à l'issue de repas servis dans le cadre de réunions clients ou de réunions internes». Les deux salariés reconnaissent s'être servis, mais uniquement d'aliments entamés en passe d'être jetés, selon leur avocat, Maître Antoine Gillot. Ils ont reçu le 27 juin leur convocation pour un entretien préalable le 7 juillet, et ont été mis à pied à titre conservatoire. Ils vont saisir les prud'hommes.
Mis à pied pour avoir récupéré six melons et deux salades
Du côté de la grande distribution, qui n’apprécie pas que l’on «glane» dans ses poubelles, plusieurs affaires du même genre ont fait les gros titres ces derniers mois. Fin juin, un employé de Monoprix (Casino - Galeries Lafayette) à Marseille avait été mis à pied pour avoir récupéré six melons et deux salades dans les poubelles.
Un licenciement avait été envisagé, mais la direction avait finalement fait marche arrière, lui infligeant «une simple mise à pied d'une journée pour non-respect du règlement intérieur» et le laissant reprendre ses fonctions le 8 juillet.
Licenciée pour faute grave pour des légumes «défraîchis»
Le 15 juillet, c’était au tour d’une salariée d’un magasin ED à Nieppe, dans le Nord, de se voir notifier son licenciement pour faute grave. Fait reproché? Avoir volé des salades, des poireaux et du persil «défraîchis» dans le supermarché où elle travaille. Les légumes en question ont été découverts dans sa voiture par un chef de secteur le 1er juin dernier.
L’employée affirme les avoir obtenu auprès d'un primeur indépendant, qui a fourni une attestation le confirmant, mais la direction d'Ed a confirmé le licenciement, affirmant que la salariée avait «reconnu lors du contrôle de sortie avoir en sa possession de la marchandise en provenance du magasin». Elle a saisi Force ouvrière qui va poursuivre Ed devant les prud'hommes en son nom.
En Belgique aussi
A l’étranger aussi, le licenciement pour vol de nourriture devient commun. En Belgique, cinq employés du Lidl de Libramont ont ainsi été licenciés pour faute grave en novembre pour avoir emporté des produits destinés à être jetés en raison d’une panne de frigo, sur proposition d’une assistante-gestionnaire.
En octobre, c’était un salarié du Lidl de Montegnée qui avait été licencié, après avoir ressorti d’une poubelle deux oranges, trois poires et une mangue en «pertes» et les avoir posées sur la table du réfectoire du personnel.
Bérénice Dubuc
Voici la honte de la France
Voilà déjà 26 ans, un gars que l'on prenait pour un con (Coluche) lançait les restos du cœur pour un hiver, aujourd'hui en 2010, à l'ère de l'internet, du respect de l'environnement et de la Connerie, des gens meurent toujours de faim et de froid.. Vive le ...progrès!!! Si vous êtes en accord avec ceci,clic sur j'aime et partager
Katia |