La population sensible dans la mécanique universelle sous le règne du libéralisme et du marché.
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Photo archives Saint-Justin.eu |
Dans une société, quand la population fragile souffre, c'est qu'elle est aux mains des dominants.
Le degré de souffrance de la population vulnérable peut servir d'échelle pour savoir à quelle distance nous sommes de l'ordre sauvage.
Dans la nature, les animaux fragiles, les faibles et les petits, servent de proies.
Le principe démocratique inverse cet état de chose. Il accorde la souveraineté au peuple par essence plus fragile. |
Aujourd'hui, sous le règne du libéralisme et du marché, le peuple sert de proie ou d'ustensile aux dominants.
Sous cet angle là, nous sommes donc dans un système totalement antidémocratique.
Le marché en perpétuelle expansion, doit s'enrichir en permanence.
Il est donc contraint de dévorer toujours plus la part revenant au peuple, l'entraînant progressivement vers sa paupérisation.
Pour maintenir ce système viable, le libéralisme utilise également et ponctuellement la destruction par la guerre. Ravager et reconstruire telle semble être sa devise.
Les peuples encore une fois payent entièrement et par leurs souffrances, la facture.
Dans ce type d'évolution violente et inconsciente imposée par le libéralisme, la population sensible est tout simplement assassinée ou poussée au suicide.
Dans les pays pauvres plongés par le marché dans le chaos, la population vulnérable sert tout simplement de viande aux militaires, aux para-militaires, aux chefs de guerres, aux chefs de clans, aux maffias, aux dominants de toutes sortes armés par l'occident.
Dans les pays riches, les hyper sensibles, les émotifs, les fragiles, pour supporter l'agressivité grandissante de ce système compulsif, sont contraints à la toxicomanie, à la dépression, à la somatisation, à l'alcoolisme, aux aliénations de toutes sortes, voire au véritable suicide.
Les autres sont vendangés par la prostitution et l'esclavage.
Les états sont de moins en moins capables de protéger la population sensible des prédateurs. Nous pouvons interpréter cela comme un retour de l'espèce humaine vers les lois de la nature.
Source : la mecanique universelle
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Actualité :
La population sensible, Philosophie de l'abus d'autrui
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