Le rapport annuel du Secours catholique pointe une aggravation de la précarité chez les 18-25 ans, notamment parmi les étudiants.
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Les 18-25 ans représentent désormais 12% des bénéficiaires du Secours catholique. (Jobard - Sipa) |
Le Secours catholique pointe une augmentation de la pauvreté chez les jeunes. Dans son rapport annuel diffusé mardi 8 novembre, l'association analyse la précarité chez les 18-25 ans, "la classe d'âge la plus pauvre de France".
Le rapport souligne que le nombre de demandeurs ne cesse de croître. Parmi eux, les jeunes représentent désormais 12% des bénéficiaires. La crise leur rend particulièrement difficiles les recherches d'emploi ou de logement. |
Pour le Secours catholique, le passage entre l'enfance et l'âge adulte a subi de profondes mutations, passant d'une période de transition à "un parcours du combattant" : selon les chiffres de l'étude, 30,5% des 18-25 ans rencontrés sont sans ressource et 40,2% au chômage.
106.000 jeunes accueillis en 2010
Cette aggravation de la précarité chez les jeunes est aussi observée au Secours populaire. Sur 2010, l'association a ainsi reçu plus de 106.000 jeunes dont 20.540 étudiants. Pour son président, Julien Lauprêtre, "ces chiffres douloureux ne sont que la partie émergée de l'iceberg : beaucoup n'osent tout simplement pas venir demander de l'aide."
Fidèle à ses habitudes, Julien Lauprêtre se montre réticent à commenter les mesures gouvernementales : "Ce n'est pas notre mission. Nous sommes là pour aider, quelles que soient les raisons". Le président du Secours populaire craint pourtant que le nouveau plan de rigueur ne fasse qu'aggraver la situation des personnes en situation de grande pauvreté.
De l'aide, donc, pour les étudiants : depuis quelques années, le Secours populaire a décidé de mettre en place des permanences sur les campus. Présents à Paris, Albi, Toulouse ou Lille, les bénévoles proposent une aide alimentaire mais aussi un accès à la culture, au sport, ainsi qu'une orientation pour les soins.
Des associations d'étudiants ont aussi réagi et viennent d'ouvrir une épicerie sociale sur le campus de Lyon-I avec des produits fournis principalement par la Banque alimentaire. L'association Gaelis accueille ainsi des étudiants dont le budget alimentaire n'atteint pas le prix de deux repas au restaurant universitaire, soit 7 euros par jour.
"Avec la crise, la paupérisation gagne du terrain, les familles ont de plus en plus de difficulté pour soutenir financièrement les jeunes. On me parle de repli sur soi, d'égoïsme de notre société, je n'accepte pas cette explication, la pauvreté est bien là", insiste Julien Lauprêtre. Et de conclure : "Qu'on ne me dise pas non plus que les jeunes qui dorment dehors l'ont choisi. La situation sociale a changé, le syndicat de la cloche n'existe plus !"
Louis Morice - Le Nouvel Observateur
. les supermarchés ne créent pas d'emploi.
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Publié le 08-11-11 par Louis Morice - Nouvelobs.com
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Solidarité :
Les jeunes, de plus en plus pauvres
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Honte à la France
Voilà déjà 26 ans, un gars que l'on prenait pour un con (Coluche) lançait les restos du cœur pour un hiver, aujourd'hui en 2010, à l'ère de l'internet, du respect de l'environnement et de la Connerie, des gens meurent toujours de faim et de froid.. Vive le ...progrès!!! Si vous êtes en accord avec ceci,clic sur j'aime et partager
Katia |