Le gouvernement s'y opposera et je ne doute pas que les parlementaires iront dans le sens du gouvernement. Toute contre-démarche dans ce domaine est absolument intolérable, a déclaré Roselyne Bachelot sur RTL.
"Il ne peut pas y avoir d'économie à ce niveau"
Nous avons décidé dans le plan de retour à l'équilibre que ces populations les plus modestes, les plus fragiles, seraient absolument protégées. Aucune mesure ne les concerne. Il ne peut pas y avoir d'économie à ce niveau", a souligné la ministre.
Cet amendement, présenté par le rapporteur de la commission des Finances, Gilles Carrez (UMP), dans le cadre du rabot général des niches fiscales, doit être discuté la semaine prochaine en séance.
Une "remise en cause de la 'loi Coluche'"
Il avait été vivement critiqué par France générosités, l'union regroupant les associations et fondations faisant appel à la charité, qui redoute que ce texte n'ait "un impact important sur les dons".
Un député Nouveau centre, François Rechebloine, a également mis en garde contre cet amendement, y voyant un "mauvais signal adressé aux millions de donateurs français" et une "remise en cause de la 'loi Coluche'" (réduction d'impôt sur le revenu de 66% du montant du don, dans la limite d'un plafond égal à 20% du revenu imposable).